Il annonce une catastrophe pour le mercato de l'OM
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Comme à son habitude, Pablo Longoria semble préparer un été de folie du côté de l'OM. Depuis son arrivée à Marseille, le dirigeant espagnol enchaîne effectivement les transferts et les mercatos rondement menés. Il y a donc de grandes chances que l'été s'annonce brûlant à l'OM, mais cela ne rassure pas Nabil Djellit qui émet des doutes sur la méthodes Longoria.

A quelques semaines de l'ouverture du mercato, plusieurs noms sont déjà annoncés dans le viseur de l'OM. Il faut dire que Pablo Longoria est un spécialiste des mercatos animés comme il l'a prouvé depuis son arrivée à Marseille. Néanmoins, Nabil Djellit n'est pas pleinement convaincu par la méthode de recrutement du président de l'OM.

«La révolution permanente c’est un frein pour passer un cap»

« Oui la révolution permanente c’est un frein pour passer un cap. L’OM c’est un hall d’aéroport, c’est un lieu de passage. Des joueurs partent, arrivent, reviennent, on ne peut rien installer dans la durée. L’Olympique de Marseille c’est juste une équipe de coups dans laquelle on tire le maximum des joueurs sur un temps limité, et si ça ne marche pas on vous dit de partir », lance le journaliste présent sur le plateau de L'EQUIPE du Soir, avant d'ajouter qu'il craint que l'OM aille droit dans le mur avec la méthode Longoria.

«Il y a des équipes avec qui ça a marché un moment et qui ensuite se sont effondrées»

« Vous ne pouvez pas installer un cycle vertueux et c’est pour moi une contrainte à un développement harmonieux de l’OM sur les prochaines saisons (…) Longoria n’a rien inventé, c’est un copier-coller d’un modèle qui existe déjà en Italie. Il y a des équipes avec qui ça a marché un moment et qui ensuite se sont effondrées. Le Genoa faisait cela, Udinese aussi. Les gens ont une mémoire sélective, on ne garde que ce qui a marché », ajoute Nabil Djellit.

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