Les dirigeants stéphanois ont estimé le coût théorique d’un départ anticipé de Puel. Il est inabordable pour les Verts.
Depuis quelque temps, la tendance d’une poursuite de Claude Puel sur le banc de touche de Geoffroy Guichard semble se consolider, comme le démontre l’arrivée à la direction sportive de Jean-Luc Buisine, souhaitée par le coach ou la validation par le club de certains dossiers de mercato, comme celui de l’avant-centre d’Epinal Jean-Philippe Krasso (22 ans), qui devrait bien arriver. Pourtant, la direction de l’AS Saint-Etienne n’excluait clairement pas un départ du coach, notamment le président du directoire Roland Romeyer, avec qui de gros désaccords existaient sur le mercato, que ce soit sur des dossiers de prolongation, comme Loïc Perrin, ou sur des dossiers de vente, le club programmant par exemple un ou deux gros transferts, comme celui de Wesley Fofana (au moins 20 millions d’euros), afin de passer le « cut » financier.
L’ASSE repart avec lui
Si la situation reste aujourd’hui délicate, aucun mouvement n’est concrètement programmé autour d’un départ de Claude Puel. Il existe une raison très simple à cela : selon nos informations, les dirigeants stéphanois ont fait le calcul et ils estimeraient à 10 millions d’euros environ le coût global d’un licenciement de l’entraîneur cet été. Autant dire que pour le board de l’ASSE, il est inenvisageable de mettre un tel montant sur la table, d’autant que le club n’a absolument pas l’argent pour cela. Au sein de l’état-major de Saint-Etienne, on est donc dans l’esprit de repartir avec Puel, et on agit en conséquence. Cependant, si une offre d’un autre club européen arrive entre les mains du coach et qu’il est intéressé, il apparait clair qu’il ne sera pas retenu. Un club espagnol avait posé quelques jalons il y a quelque temps, mais sans avancer pour l’instant.