Clash à l'ASSE, il menace de faire grève
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

L'histoire s'est mal terminée entre l'ASSE et Niels Nkounkou. Le club stéphanois souhaitait conserver l'ailier gauche, auteur d'une belle saison l'année dernière. Mais le joueur n'avait pas l'intention de rester à Saint-Etienne et souhaitait rejoindre Everton. Aujourd'hui à l'Eintracht Francfort, le Français est revenu sur ce clash avec la direction stéphanoise.

Niels Nkounkou n'avait pas l'intention de rester à l'ASSE. Et le joueur l'a bien notifié à sa direction, qui souhaitait pourtant lever l'option d'achat présente dans son contrat de prêt. Mais l'ailier n'avait qu'une envie, retourner à Everton. Lors d'un entretien accordé à  SLC TV, il est revenu sur ce clash avec l'ASSE.

Nkounkou raconte son clash avec l'ASSE

« On s’apprêtait à jouer le PFC à Paris. Le directeur vient me voir : "Niels, on va lever l’option." Je leur dis : "Comment ça ?" Ils me répondent : "vu ce que t’es en train de faire, on va se le dire, si on ne lève pas l’option, on va passer pour des fous ! Parce qu’on va laisser un joueur partir comme ça." Du coup je dis au directeur : "vous levez l’option, moi je ne joue plus, j’arrête de jouer." Moi, à ce moment-là, je voulais retourner à Everton. Avant de signer le prêt à Sainté, j’avais prolongé là-bas. Moi, je voulais repartir, du coup je dis : "je ne joue plus." Je vais voir le coach, je lui dis : "C’est mort pour le Paris FC, ne comptez pas sur moi." Je lui explique la situation le coach ne savait pas tout ça. Il me dit de finir la saison et de laisser mes agents s’occuper du reste » a confié Nkounkou. 

Il a fini par obtenir gain de cause

Mais le joueur ne s'est pas éternisé en Premier League. « Francfort m’a sollicité quand je préparais l’Euro Espoirs à Grenoble. J’ai commencé à parler avec le coach, avec le directeur. Après l’Euro, je suis censé rentrer à Sainté, qui commence à dire : "Niels, il ne va pas partir." J’étais en vacances à Marbella, j’appelle le coach. Je lui explique tout. Je lui dit : "vous m’avez dit de revenir le 27, je ne reviens pas." (...) A Sainté, ça commence à être chaud, le mercato commence à être dur. Première offre, ils disent non. Deuxième offre, ils disent non. Je dis au coach que je ne suis pas prêt à jouer. Je dis la vérité, je ne suis pas prêt physiquement et mentalement car je suis bloqué alors que j’ai envie de partir. Après, mes agents ont appelé le club et ont commencé à trouver un terrain d’entente. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à jouer. Je joue contre QRM. A la mi-temps, je dis au coach que je n’en peux plus. Il me fait jouer les 90 minutes ! Je joue, on gagne. Je n’ai pas célébré, je me suis taillé. Je suis rentré tout droit chez moi. Le dernier jour, ils ont accepté le transfert. J’ai dit au club : "sois je signe à Francfort, soit je me taille à Paris !" » a-t-il lâché.

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