Lors du match entre le PSG et Nantes ce samedi soir à 21h, une belle histoire aura lieu. Le jeune latéral gauche de 19 ans, Jaouen Hadjam, foulera pour la première fois de sa vie la pelouse du Parc des Princes, sous le maillot du FC Nantes. Une belle histoire donc, pour celui qui a été formé au PSG, mais qui a dû quitter le club.
Jaouen Hadjam est un franco-algérien qui jouait en Ligue 2 lors du début de la saison avec le Paris FC. Il n'avait pris part qu'à trois matchs en tant que titulaire, ne bénéficiant pas de la confiance de Thierry Laurey, le coach de Paris. Cet hiver, Antoine Kombouaré l'a appelé personnellement pour le faire venir au FC Nantes et il enchaîne depuis les titularisations. Mais sa carrière aurait pu se dérouler du côté du PSG...
Formé au PSG
Alors qu'il était âgé de 11 ans, Jaouen Hadjam passe les détections du PSG. Dans les colonnes du Parisien, son père raconte cette détection : « Ils étaient 800 au départ, seulement deux sont restés. Il faisait ses devoirs dans la voiture. C’était fatigant pour lui. » Par la suite, il est retenu par le PSG au centre de pré-formation mais sa famille et lui-même décident de quitter le PSG.
Neymar signe au PSG, les incroyables punchlines lâchées à Barcelone https://t.co/NT4wUh6aTr pic.twitter.com/pqc6VExZvg
— le10sport (@le10sport) March 4, 2023
« Aucune rancune »
Pour le quotidien, Jaouen Hadjam explique ce choix de quitter le PSG : « C’est un choix personnel et familial. Je n’ai aucune rancune ni frustration de n’avoir pas percé au PSG. C’est un passage important dans mon évolution. Si j’étais resté, je ne suis pas certain que j’aurais signé pro à 17 ans comme au Paris FC. » Face à Nantes ce soir, il pourra fouler la pelouse du Parc des Princes pour la première fois. Et réaliser la prédiction de son grand frère, alors qu'ils assistaient au match entre le PSG et Angers en 2019. Jaoued demande à son frère : « Tu me laisses combien de temps pour que je joue sur ce terrain ? » Son grand frère, Raïs, lui répond : « Je lui ai répondu : Si tu fais les choses correctement, dans 3-4 ans. On y est… »