RC Lens : Snobé par l’Argentine au Qatar, il lâche ses vérités
Thibault Morlain

Déjà appelé en sélection d’Argentine, Facundo Medina n’était toutefois pas présent dans le groupe de Lionel Scaloni qui a remporta la Coupe du monde au Qatar. C’est donc de Lens que le défenseur central a assisté au sacre de ses compatriotes. Une petite déception pour Medina comme il l’a expliqué… 

C’est donc l’Argentine qui a remporté la Coupe du monde 2022. Lionel Messi et ses coéquipiers ont ainsi décroché le titre ultime, faisant alors le bonheur de tout un pays. Mais voilà que certains joueurs auraient aimé être du voyage au Qatar. Lionel Scaloni a toutefois fait des déçus au moment de faire sa liste pour le Mondial. Défenseur central du RC Lens, Facundo Medina n’a ainsi pas été appelé par le sélectionneur de l’Albiceleste. 

« J’avais l’espoir de faire partie des 26 pour le Qatar »

« J’avais l’espoir de faire partie des 26 pour le Qatar mais je n’ai pas pu en être et je suis passé en mode supporter car j’aime mon pays, comme tous les Argentins. Même si j’ai été proche de faire partie du groupe retenu, je n’ai toujours souhaité que le meilleur à ceux qui étaient au Qatar. Il fallait les aider du mieux que je pouvais, en les motivant, en les aidant à distance. C’était mon devoir de coéquipier de les soutenir et de les pousser. C’est le message que j’ai fait passer à ma famille parce qu’ils veulent le meilleur pour leur enfant, et ce qu’il me fallait, c’était de la tranquillité et seulement du positif. Il fallait que l’Argentine soit championne du monde, avec moi ou non, c’est ce que voulait l’Histoire, c’est que voulaient tous les Argentins », a alors avoué le joueur du RC Lens pour le site de la Ligue 1. 

« J’ai souffert, j’ai pleuré mais heureusement, à la fin, j’ai pu souffler ! »

Facundo Medina a également ajouté sur le sacre de l’Argentine : « Quelle fierté… Pour être honnête, j’ai souffert, j’ai pleuré mais heureusement, à la fin, j’ai pu souffler ! J’ai vécu ce Mondial à 100% comme un supporter qui aime sa patrie, les couleurs de son drapeau… C’est une folie ce qu’on a ressenti avec cette victoire, c’est inexplicable. Vous avez sûrement vu passer des images de joie ou de célébrations sur les réseaux sociaux mais c’est infime par rapport à ce que nous, Argentins, avons ressenti. On a pu mettre de côté la souffrance et profiter de ce moment. C’est un privilège d’être argentin, d’être né dans le pays auquel Dieu a donné Maradona et Messi, les deux plus grands joueurs de l’Histoire. Je suis très fier et très heureux de comment les choses se sont déroulées. Peu importe ce que les autres équipes et les autres entraîneurs ont dit de nous, on est restés humbles, on a travaillé en silence, pour pouvoir fermer des bouches sur le terrain, le seul endroit où il faut le faire ».