RC Lens : Les deux clashs surréalistes dans le vestiaire !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Ancienne figure de la Ligue 1 alors qu'il a porté les couleurs de l'OM et du RC Lens, Vedran Runje semble avoir marqué les esprits de ses anciens coéquipiers de par son fort caractère. Et Kevin Monnet-Paquet, qui l'a côtoyé chez les Sang et Or, raconte deux clashs assez marquants que Runje avait déclenché dans le vestiaire.

Après avoir porté les couleurs de l'OM de 2001 à 2004, Vedran Runje était revenu en Ligue 1 trois ans plus tard, du côté du RC Lens. L'ancien gardien croate avait marqué son passage dans les deux clubs avec notamment son fort caractère, et ce n'est certainement pas Kevin Monnet-Paquet qui dira le contraire. Interrogé dans les colonnes de L'EQUIPE, l'ancien attaquant lensois se livre sur Runje et sur sa faculté à piquer des grosses colère. Il se remémore notamment deux gros clashs au sein du RC Lens.

« Tu vas courir, Ch'ti de merde ! »

« Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir », indique Monnet-Paquet.

« Je me suis enfoncé dans mon casier »

Et l'ancien attaquant nordiste enchaine avec une autre anecdote piquante sur Vedran Runje : « Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier ». Ce qu'on appelle l'art de la punchline...

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