Alors que Red Bull a intégré le capital du Paris FC, Jürgen Klopp va avoir un œil sur le voisin du PSG, lui qui occupe la fonction de directeur mondial du football au sein du groupe. Interrogé par un média allemand, l’ancien entraîneur emblématique de Liverpool assure qu’il ne compte pas reprendre du service dans une écurie liée à la marque au taureau.
Le Paris FC s’apprête à retrouver la Ligue 1 après 46 ans d’attente. Et pour mener l’équipe, la direction a décidé de faire confiance à Stéphane Gilli, en poste depuis 2023. Mais forcément, avec la présence de Jürgen Klopp au sein de Red Bull, actionnaire minoritaire du club, difficile d’empêcher les spéculations d’exister concernant une nomination de l’Allemand à terme. Ce dernier l’assure, il n’est toutefois pas dans ses plans de prendre les rênes d’un club lié à Red Bull.
« J'adorais mon travail. Mais rien ne me manque »
« Ces derniers temps, quelqu'un m'a déjà dit ici ou là : "Bon sang, tu vas sûrement retourner sur le banc". Mon instinct me dit que non. J'adorais mon travail. Mais rien ne me manque », assure Jürgen Klopp auprès du média allemand Die Welt, affirmant qu’il n’a pas envisagé de prendre la tête du RB Leipzig après le départ de Marco Rose en cours de saison, remplacé par Zsolt Löw pour la fin de l'exercice puis Ole Werner pour la saison à venir.
« Je ne suis pas l'épée de Damoclès qui plane au-dessus de nos entraîneurs »
« C'était l'accord passé avec Oliver (Mintzlaff, boss de Red Bull) dès le départ. Il s'agit du rôle que j'ai chez Red Bull, dans lequel je ne suis pas l'épée de Damoclès qui plane au-dessus de nos entraîneurs. Selon la devise : je te dis comment faire, et si tu ne comprends pas, je le fais moi-même. Cela n'arrivera jamais. Chez Red Bull, on ne m'a pas fait venir comme entraîneur potentiel. Je dois transmettre l'expérience que j'ai acquise en tant qu'entraîneur principal et manager, et aider mes jeunes collègues à se développer. Nous voulons engager des entraîneurs pour les bonnes raisons et, si nécessaire, nous en séparer pour les bonnes raisons. Et ce qui m'importe ici, c'est le développement sportif et non la manière dont c’est perçu par le public », explique Jürgen Klopp, pas près de s’asseoir sur le banc du Stade Jean Bouin, ou ailleurs : « J'ai maintenant un travail qui m'épanouit et qui est aussi intense. Je ne dors pas plus longtemps le matin et je ne me couche pas plus tard le soir, mais je peux beaucoup mieux organiser mon travail. Ma femme, par exemple, est très contente de ça, car on peut mieux planifier les choses qu'avant. Pour moi, il n'a jamais été question de ne rien faire, mais plutôt de faire autre chose. »