Le journaliste Thomas Sotto, fervent supporter du Paris FC bien avant l'arrivée de la famille Arnault, est revenu sur son attachement profond pour le voisin du PSG qui évolue désormais en Ligue 1, et l'évolution du club qui a changé de main il y a quelques mois.
Thomas Sotto n’a pas attendu l’arrivée de la famille Arnault afin de se prendre d’affection pour le Paris FC. Cela fait quelques années que le célèbre journaliste suit assidûment les matches de l’autre club de la capitale, qui a retrouvé l’élite du football français cette saison. Avant la réception du FC Nantes ce vendredi soir, l’ancien joker de Laurent Delahousse est revenu sur son amour pour le PFC dans un entretien accordé au Parisien.
« On m’a souvent regardé avec un œil amusé par rapport à mon énorme passion pour ce club »
« Voir le Paris FC aujourd’hui en Ligue 1, c’est un peu ma revanche (rires)… Pendant des années, tous les prétextes étaient bons pour faire un petit clin d’œil au Paris FC dans mes JT ou émissions. Je me suis souvent battu mais j’ai quand même réussi à passer un sujet sur les 50 ans du club dans le JT de 20 heures ou sur Vincent Demarconnay à Télématin. C’est vrai qu’on m’a souvent regardé avec un œil amusé par rapport à mon énorme passion pour ce club qui était alors en Ligue 2. Avant, on me chambrait, maintenant, on me demande des places. On me prend pour une billetterie du Paris FC. Ce club est devenu à la mode », reconnaît Thomas Sotto, qui se souvient encore des moments de galère en Ligue 2.
« Le Paris FC a toujours eu ce côté accessible »
« Le Paris FC est certainement un club dans lequel on s’attache aux gens plus que dans un autre. J’ai connu des soirées d’hiver à Charléty, sous Girard ou Laurey, qui donnaient une définition précise du mot ennui. Mais j’aime d’abord les histoires humaines. Le Paris FC a toujours eu ce côté accessible, abordable avec une grande proximité avec les joueurs. C’est ce qui m’a toujours plu ici. Et depuis l’arrivée de Stéphane Gilli, on ne s’emmerde plus (sic) quand on regarde les matchs, poursuit Thomas Sotto. Le côté émouvant pour moi, c’est que je vois mes enfants grandir à travers le club, le grand et maintenant le petit. Ils sont tous les deux acharnés, ils connaissent tous les chants par cœur. C’est quasiment les seuls qui se lèvent et claquent les mains dans les tribunes sages. Ils n’ont qu’une envie, c’est d’aller avec les ultras. Mais je leur dis non. »