Scandale en Ligue 1, le gouvernement Macron pousse un coup de gueule
Jean de Teyssière

Cela fait plusieurs saisons maintenant que la Ligue de Football Professionnel s'est décidée de lutter contre l'homophobie dans le cadre d'une journée de Ligue 1 dédiée. Comme la saison dernière, plusieurs joueurs n'ont pas accepté de porter le maillot, où leur nom et numéro étaient floqués de l'arc-en-ciel, symbole des LGBT. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a appelé les clubs à sanctionner les joueurs réfractaires. 

La saison dernière, Idrissa Gueye et Abou Diallo, joueurs du Paris Saint-Germain avaient refusé de porter ce maillot symbole de la lutte contre l'homophobie. Cette saison, plusieurs joueurs ont préféré ne pas jouer que porter ces couleurs arc-en-ciel, comme c'est le cas des Toulousains Zakaria Aboukhlal, Moussa Diarra et Saïd Hamulic et du Nantais Mostafa Mohamed. Le premier et le dernier cité ont réagi et expliqué leur point de vue, avançant le respect de leurs « croyances personnelles ». 

« On est dans un pays qui a toujours promu le respect des autres, des droits de l'Homme »

Invitée sur le plateau de Stade 2 dimanche, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a tenu à rappeler de l'importance du message porté par la LFP lors de cette journée d'action de lutte contre l'homophobie : « Je voudrais d'abord saluer l'action de la LFP, qui fait cette opération pour la cinquième fois, avec un message simple 'Homo ou hétéro, on porte tous le même maillot' Je regrette vivement qu'on n'ait pas 100% des joueurs en France qui se retrouvent dans ce message de non-discrimination. De quoi parle-t-on? C'est essentiel ! On est dans un pays qui a toujours promu le respect des autres, des droits de l'Homme. C'est essentiel qu'on puisse tous se retrouver dans un message aussi basique de vivre ensemble. »

« Je pense qu'il est de la responsabilité des clubs de prendre des sanctions »

« Je pense qu'il est de la responsabilité des clubs, avec un dialogue avec leurs joueurs, de prendre des sanctions, estime Amélie Oudéa-Castéa, la ministre des Sports. En France, quand on a une opération qui est cadrée de cette façon, qui embarque tous les clubs sur un sujet basique de non-discrimination, il faut être là. Je pense que c'est nécessaire. »

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