PSG : Un joueur viré après un clash avec l'entraîneur, il raconte
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

La fin de carrière de Vikash Dhorasoo a été marquée par son clash avec Guy Lacombe au PSG. En froid avec son entraîneur, l'ancien international français avait été licencié par son club pour faute grave. 18 ans après cet épisode, le technicien a accepté de revenir sur le départ du milieu de terrain.

Guy Lacombe et Vikash Dhorasoo ne partiront pas en vacances ensemble. Écarté par son entraîneur durant son passage au PSG, le milieu de terrain l'avait traité de «menteur». Le club parisien, dirigé par alors par Alain Cayzac, avait décidé de frapper fort en licenciant pour faute grave l'international français. Lors d'un entretien accordé à Culture PSGLacombe est revenu sur ce conflit.

Dhorasoo licencié par le PSG

« Déjà, il faut rappeler qu'il n'est pas licencié par son entraîneur, mais par son président (Alain Cayzac). Je n'oublie pas ce qui s'est passé, mais je n'oublie surtout pas ce qu'il nous a apporté, justement, dans l'aventure de la Coupe de France. Après, malheureusement, on tombe sur la mauvaise année avec ce Mondial 2006, où Vikash pense pouvoir jouer un rôle majeur en équipe de France. Mais il ne joue pas. Et quand il revient avec nous, je m’aperçois très vite que c'est un joueur qui n'a plus d'essence dans le moteur. D'ailleurs, après son départ de Paris, il n'a pratiquement plus joué » a-t-il confié. Lacombe défend toujours sa décision, celle de mettre à l'écart Dhorasoo.

« On a chacun notre ego »

« C'est ce que disait Michel Platini au sujet de sa retraite sportive. Après le Mondial 1986. il n'avait plus d'essence. Vikash était dans ce cas-là et se retrouvait dans une certaine détresse mentale. Donc si je ne le faisais plus jouer, c'était pour le bien du collectif. S’il avait connu les staffs beaucoup plus fournis d’aujourd’hui, avec des personnes compétentes dans le domaine du suivi psychologique, il aurait pu être accompagné et peut-être que ça aurait changé la donne. Aujourd’hui, du temps s'est écoulé. On a chacun notre ego et ce qui s'est passé souligne surtout la difficulté pour les footballeurs de gérer leur fin de carrière » a-t-il confié.

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