PSG : Un défi est proposé à cette star !
Benjamin Labrousse

Pour sa troisième saison au PSG, Gianluigi Donnarumma semble clairement avoir franchi un cap. Étincelant en Ligue 1, le portier italien a également progressé dans les matchs de Coupe d’Europe, bien que sa prestation lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions face au FC Barcelone fasse encore grincer des dents. Pour certains, « Gigio » doit encore passer un palier supplémentaire. Explication.

En 2021, le PSG avait tenté un gros pari. Alors bien installé dans les cages du club de la capitale, Keylor Navas voyait débarquer Gianluigi Donnarumma à Paris. Tout juste sacré meilleur joueur de l’Euro remporté avec la Squadra Azzura, le prodige de l’AC Milan signait librement en faveur du PSG avec l’étiquette d’un joueur capable de devenir une référence à son poste. Depuis, Donnarumma a connu certaines difficultés dans les buts du PSG, et ce malgré des qualités hors norme sur sa ligne.

Donnarumma doit encore progresser dans les airs

Le principal problème du gardien de 25 ans réside principalement dans son manque d’assurance. Depuis plusieurs saisons désormais, le jeu au pied de Gianluigi Donnarumma a été fortement décrié au PSG. Sur ce point, force est de constater que l’international Italien a nettement progressé. Mais comme le souligne l’Equipe ce mercredi matin, les sorties aériennes du numéro 1 parisien inquiètent également. Selon le quotidien, Donnarumma ne cherche pas tellement à s’imposer dans les airs, et ce notamment en raison de ses racines italiennes. Pourtant, cela aura été préjudiciable pour le PSG, qui a concédé un but sur corner lors du quart de finale aller face au FC Barcelone (2-3, le 10 avril).

« Je ne suis pas pour qu'il force sa décision. C'est à lui de le sentir »

Ancien entraîneur des gardiens du PSG, Nicolas Dehon a affirmé qu’il était du ressort de Donnarumma de mieux sentir à quel moment s’engager dans les sorties dans les airs : « En L1, il a un peu progressé dans ce domaine, mais en C1 on le sent sur la retenue, avec une envie de réduire le risque d'erreurs. C'est une question de confiance. Et de réactivité dans la prise de décision. Je ne suis pas pour qu'il force sa décision. C'est à lui de le sentir », analyse ce dernier auprès de l’Equipe.

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