Opposé à l’idée d’une Super Ligue, Jean-Michel Aulas reconnaît que sa décision a été influencée par Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG.
Depuis dimanche, l’actualité footballistique est monopolisée par le lancement avorté d’une SuperLigue européenne par douze des plus grands clubs européens. Face au tollé provoqué par cette annonce, dix de ces membres fondateurs ont décidé de se rétracter, tandis que le RealMadrid et le FCBarcelone n’ont pas encore communiqué sur leur position. De son côté, le PSG a rapidement apporté son soutien à l’UEFA en compagnie du BayernMunich, et Jean-Michel Aulas en a fait de même. Dans un entretien pour L’Équipe, le président de l’OL reconnaît par ailleurs que Nasser Al-Khelaïfi l’a influencé dans sa décision.
« La position de Nasser m'a beaucoup aidé »
« Je me suis demandé, en tant que président de l'Olympique Lyonnais, si j'avais le droit de négliger une telle ''opportunité''. J'avais la conviction qu'il fallait refuser et le dire, mais par contre, je ne savais pas si je devais affirmer : on n'ira jamais. On parlait de sommes tellement énormes... La position de Nasser (al-Khelaïfi) m'a beaucoup aidé. J'ai été irrité en son temps par la manière et les moyens mis en oeuvre par le PSG. Mais à partir du moment où Nasser résistait plus que tous les autres, ça démontrait qu'il fallait suivre le train UEFA et PSG », confie Aulas.