PSG - Polémique : Brésil, Argentine... Di Maria pousse un énorme coup de gueule !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Angel Di Maria est revenu sur les évènements surréalistes qui sont intervenus à l'Arena Corinthians le 5 septembre dernier lors de la rencontre entre le Brésil et l'Argentine. Le match avait été suspendu sur ordre des autorités sanitaires brésiliennes. 

Le 5 septembre dernier, le Brésil devait affronter l’Argentine dans le cadre des éliminatoires de la prochaine Coupe du monde. Le coup d’envoi a été donné, mais le match a été suspendu au bout de quelques minutes sur décision des autorités sanitaires brésiliennes. La raison ? Quatre joueurs argentins (Giovanni Lo Celso (Tottenham), Emiliano Martinez (Aston Villa), Emiliano Buendia (Aston Villa) et Cristian Romero (Tottenham)) sont soupçonnés d’avoir violé le protocole anti-Covid en omettant de signaler leur séjour britannique lors des quatorze jours précédant leur arrivée. Une décision incompréhensible pour Lionel Messi. « Cela fait trois jours qu'on est ici, on attendait pour disputer le match, pourquoi vous n'êtes pas venu plus tôt ? » avait lâché le joueur du PSG à l’un des membres de l’ANVISA présent sur la pelouse. Interrogé ce lundi soir sur cette soirée, Angel Di Maria n’a pas caché sa colère.

« C'était une honte »

« Honnêtement, nous ne savions rien. Ils nous ont dit une chose, puis une autre. Le président est apparu en disant que nous pouvions jouer. Nous sommes allés sur le terrain, personne ne nous a rien dit, nous nous sommes échauffés, rien ne s'est passé... c’est très étrange, difficile à expliquer. Nous nous sommes ridiculisés devant tout le monde. Quand nous sommes rentrés en Europe, tout le monde nous a dit : 'Quelle honte Argentine-Brésil'. C'était une honte. Attendre que le match commence pour l'arrêter de cette façon, que la personne qui entre ait une arme, qu'il se pousse avec les joueurs… Cette situation était un peu plus politique de leur côté que du nôtre. Nous y sommes restés trois jours. Personne n’a rien dit, ni n’est venu à l'hôtel... Tout était étrange » a lâché Angel Di Maria lors d'un entretien à ESPN.

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