PSG - Polémique : Après sa sortie tonitruante, Al-Khelaïfi se fait fracasser !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que Nasser Al-Khelaïfi a fracasse le projet de la Super Ligue, sa déclaration ne fait pas plaisir à tout le monde.

Dans une longue interview accordée à la BBC, Nasser Al-Khelaïfi a endossé son costume de président de l'ECA pour donner sa vision du football européen en critiquant le projet de la Super Ligue, mais également en défendant le nouveau fair-play financier, mais également les investissements colossaux du Qatar au PSG. « Notre investissement dans le PSG n'aide pas seulement un club. Imaginez que le PSG ne fasse pas partie de la Ligue française. Où la ligue trouverait-elle un fonds d'investissement pour investir 1,5 milliard d'euros, qui vont aux petits clubs pour investir ? Quand on regarde l'ensemble de ce que nous faisons, cela a permis de relever le niveau », confiait-il. Des propos qui n'ont pas plu à Simone Rovera.

«Il défend un football méritocratique alors que ce n’est pas le modèle du PSG»

« J’ai l’impression qu’il donne des leçons, qu’il veut s’imposer comme le moralisateur du football. Alors que c’est lui qui a fait un scandale avec son coup de sang à Madrid quand son club s’est fait éliminer de la Ligue des Champions. Il s’improvise justicier dans le vestiaire des arbitres. Il défend un football méritocratique alors que ce n’est pas le modèle du PSG. Celui du PSG incite les clubs à dépenser plus à tous les niveaux. Il s’en prend aussi au modèle du Barça avec les socios en parlant de la dette. J’ai l’impression qu’il part en croisade personnelle contre la Super League. Mais chaque prise de parole quand il veut donner une leçon au foot européen est mal placée. Le milliard injecté par CVC grâce au PSG ? Oui mais le PSG prend la plus grosse part du gâteau. Il s’intéresse avant tout à lui, et après aux autres. Ça reste les miettes pour les autres. Est-ce que c’est vraiment comme ça que doit agir un moralisateur ? Ou doit-il donner une part égal à tout le monde ? », s'interroge le journaliste au micro de RMC.

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