Alors que Gianluigi Donnarumma a joué un rôle malheureux dans l’élimination du PSG face au Real Madrid en Ligue des champions, Mauricio Pochettino ne regrette pas le fait d’avoir opté pour la titularisation de l’international italien au détriment de Keylor Navas.
Depuis l’arrivée de Gianluigi Donnarumma, le PSG alterne entre deux gardiens de très haut niveau dans ses cages. L’Italien partage en effet le temps de jeu avec KeylorNavas, qui sortait d’une excellente saison avec le PSG, mais depuis quelques semaines, Mauricio Pochettino semblait enfin avoir tranché entre les deux portiers. Titulaire face au RealMadrid au Parc des Princes, Gianluigi Donnarumma a de nouveau été préféré au Costaricien pour défendre les cages du PSG sur la pelouse du Santiago Bernabéu, mais la soirée a viré au cauchemar pour l’ancien joueur de l’AC Milan, fautif lors d’une sortie au pied, permettant à KarimBenzema d’inscrire le premier but du RealMadrid et de relancer son équipe. Depuis, Donnarumma est tristement mais logiquement pointé du doigt, jugé comme le grand responsable du nouveau fiasco parisien en Ligue des champions. Présent en conférence de presse ce samedi, à la veille de recevoir Bordeaux, Mauricio Pochettino est revenu la manière dont les deux joueurs avaient vécu l’élimination parisienne à Madrid.
« Les deux partagent un sentiment de déception »
« Les deux partagent un sentiment de déception. Ce sont deux grands gardiens, avec des sentiments propres et une bonne relation. C’est clair que l’empathie, le soutien que Keylor a témoigné à Gigio et au groupe sans jouer, est importante, et je le remercie pour cela. Les joueurs qui ne jouent pas participent également à la vie du groupe, en montrant leur soutien et en apportant une énergie. Il existe une grande relation au sein du groupe », confie Mauricio Pochettino dans des propos relayés par CulturePSG. Malgré le scénario du match, l’entraîneur argentin ne regrette pas sa décision d’avoir stoppé l’alternance avec Navas pour propulser Donnarumma dans les cages mercredi, rejetant ainsi l’hypothèse d’une rupture de confiance avec ses joueurs : « Ce n’est pas une question de confiance mais de choix. Il n’y a pas de coupure d’énergie comme vous le dites. Il s’est passé ce qu’il s’est passé. Cela fait partie des décisions qu’il faut prendre dans le football. Les analyses et comparaisons liées aux décisions prises mais qui arrivent seulement après un match ne sont jamais bonnes. Quand vous perdez, vous pouvez toujours dire qu’il fallait faire d’autres choix. Je vais me répéter, mais je suis convaincu qu’après 90 minutes chez nous, et 70 minutes sur la pelouse de Santiago-Bernabeu, avec un avantage de 2-0, personne ne pouvait prévoir ce qu’il s’est passé. Le détonateur reste cette faute qui permet ce premier but madrilène. Cela me paraît être une erreur. Je pense qu’autre chose aurait pu être fait. Les choix sont toujours faits avec un sentiment commun, et dans le but d’aider l’équipe. Nous nous basons toujours sur nos critères et nos chiffres. Mais quand vous perdez, il se dit toujours assez logiquement que vous auriez pu faire autrement. Nous ne saurons jamais (sourire). Les décisions se prennent avec le risque que nous puissions nous tromper. »