Depuis l'élimination du PSG contre le Real Madrid, Nasser Al-Khelaïfi fait les frais de quelques critiques concernant sa gestion du club. Néanmoins, le président parisien bénéficie d'un soutien de taille puisque Medhi Benatia est monté au créneau pour lui.
Depuis l’élimination cuisante du PSG contre le Real Madrid en Ligue des champions, les critiques fusent sur la direction du club de la capitale. Nasser Al-Khelaïfi est l’une des cibles du supporters parisiens, sa gestion au sein de la formation de Ligue 1 étant vivement remise en question. Beaucoup reprochent au président du PSG de privilégier le recrutement et le traitement de faveur de certaines stars plutôt que le collectif. Néanmoins, Nasser Al-Khelaïfi bénéficie d’un énorme soutien de la part de certaines de ses connaissances, comme Medhi Benatia qui n’a pas hésité à monter au créneau pour lui.
« Si tout le monde travaillait comme Nasser, le PSG serait déjà plus haut »
« Qu’est-ce qu’il manque au PSG pour franchir un cap ? Tout simplement, il faut changer pas mal de choses dans l'organisation. Je ne suis pas à l'intérieur donc c'est compliqué de parler de ça, mais il y a des soucis. Quand tu perds contre le Barça et le Real dans ces conditions-là... Ce n'est pas normal. Tous les entraîneurs le disent. Ils viennent ici, ils sont mauvais. Ils partent et ils gagnent la Ligue des champions. Il faut se poser les bonnes questions. Moi, je supporte le PSG car j'aime beaucoup le président Nasser Al-Khelaïfi. Je sais comment il travaille, c'est un passionné et il mérite des résultats. Certaines personnes dans le club ne travaillent pas comme il faut. Si tout le monde travaillait comme Nasser, le PSG serait déjà plus haut » a d’abord affirmé Medhi Benatia dans un entretien accordé à Foot Mercato avant de se prononcer sur le recrutement des stars : « Le problème, c'est que parfois, tu prends des joueurs qui pensent être au-dessus du club. Et c'est la fin. J'ai joué à la Juventus et au Bayern Munich, des clubs avec une identité forte. Là-bas, l'institution et le respect de l'institution passent avant tout. Au PSG, il faudrait fixer des règles puis être capable de les appliquer. J'ai jamais vu un club qui gagne quand le joueur fait ce qu'il veut. » Enfin, le Marocain n’a pas hésité à prendre ses anciens clubs comme exemple de gestion : « Est-ce que le Bayern Munich est un exemple de gestion ? Ce sont les fondations. C'est fort le mot "Bayern Munich". Il n'y a jamais personne qui va venir et penser une seconde être au-dessus du club. Même un garçon qui a écrit l'histoire du club comme Franck Ribéry. C'était la star et le roi du club, mais il a toujours été irréprochable et respectueux. Sur le terrain, il a constamment fait les efforts et il mouillait le maillot. Ce n'est pas le cas des joueurs du PSG. Même à la Juventus, c'était pareil. Ce qui m'a marqué dans ces clubs, c'est la mentalité. Le travail et la rigueur. C'est une éducation sportive. »