Luis Enrique a perdu son calme face au journaliste Alexandre Ruiz ce dimanche soir. Après la victoire de son équipe face à Rennes, l'entraîneur du PSG n'a pas masqué sa colère devant certaines questions. Pour Jérôme Rothen, le technicien espagnol est dans son bon droit. Au micro de RMC, il a tenu à prendre sa défense.
Le PSG a, certes, remporté son match face à Rennes ce dimanche soir (1-3), mais n'a pas montré son meilleur visage durant certains périodes. Après le coup de sifflet final, Alexandre Ruiz a souligné la fébrilité du club parisien et a interrogé Luis Enrique à ce sujet. La réponse a été cash. « Toi, tu ne vois que les choses négatives. Tu es corrosif. Toutes les interviews! C’est le plus négatif de l’histoire du football mondial » a lâché le coach du PSG sur le plateau de Free Ligue 1. Une déclaration, qui a provoqué la polémique. Mais Luis Enrique peut compter sur le soutien de Jérôme Rothen.
«Je regrette de ne pas l’avoir soulevé» : Une star du PSG lui a fait vivre un enfer ! https://t.co/SctgueYOtc pic.twitter.com/KxFr4MvhXg
— le10sport (@le10sport) October 8, 2023
« Non, ça me dérange pas du tout »
« Si ça pose problème ? Non ça ne pose pas problème, c’est une personnalité. On se plaignait au PSG trop souvent de ne pas avoir de personnalité, un entraîneur à poigne. Jusqu’à preuve du contraire, on l’a. Donc non, ça me dérange pas du tout, au contraire, je trouve qu’il a ses idées, il les met en place. Encore une fois et je reste sur la mème lignée : juger un entraîneur au bout de deux mois et demi, quel que soit l’entraîneur, c’est compliqué. Il a ses idées, il est convaincu que ses idées sont les bonnes » a déclaré l'ancien joueur du PSG.
« Il peut y avoir un ras-le-bol »
Selon lui, Luis Enrique peut parfois déraper après de nombreuses sollicitations. « Pour l’instant, il y a de bons résultats, il y en a eu des moins bons. La semaine se termine bien, mais avait mal commencé. On en revient toujours sur les interviews d’après-match. Je reste persuadé, et ce n’est pas lié qu’à Luis Enrique, qu’ils en font trop. Ils sont trop là. (…) Entre quatre jours, il y eu 22 prises de paroles, des obligations qu’il a. Il est obligé de faire les médias avant les matchs, les médias après les matchs. À force d’expliquer les choses, il peut y avoir un ras-le-bol » a lâché Rothen sur RMC.