PSG : Le Qatar reçoit une première réponse pour sa révolution
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Bien décidé à devenir propriétaire de son stade, le PSG évalue l'option de racheter le Parc des Princes, qui appartient à la Ville de Paris. Mais les décideurs du club de la capitale peine à trouver un terrain d'entente avec la Mairie. L'écart entre les deux parties au sujet de la valorisation du Parc des Princes et gigantesque. Et visiblement, évaluer l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud semble très difficile. 

Le PSG offre 40M€, la Mairie réclame 350M€

Et pour cause, le Qatar aurait proposé 40M€ pour devenir propriétaire du Parc des Princes. Une somme qui fait halluciner Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo. « C’est moins cher que Paredes. Vous pensez vraiment que le Parc vaut moins que Leandro Paredes acheté 50M€ ? Ce n’est pas sérieux », a-t-il lancé dans les colonnes du Parisien. Il faut dire que la Mairie de Paris réclame 350M€, ce qui semble très surévalué puisque d'après L'EQUIPE, une évaluation a été demandée au service des domaines qui estime le prix du Parc des Princes à 200M€. 

«C'est très difficile de donner un prix»

Difficile d'y voir clair tant l'écart entre le PSG et la Mairie de Paris est abyssal. Il faut dire que selon Stéphane Pottier, fondateur de Venue Advisory, une société spécialisée en gestion de stades et arénas, évaluer le Parc des Princes est très compliqué. « C'est très difficile de donner un prix. On pourrait même dire qu'un stade ne vaut pas d'argent car il y a un côté irréversible. Impossible de lui donner une valeur avec les outils de valorisation habituels, ne serait-ce que parce qu'il y a assez peu d'acquéreurs alternatifs au PSG pour acheter le stade ce qui réduit de facto sa valorisation. C'est la loi de l'offre et de la demande pour un bien atypique. Ou il faut un deal gagnant-gagnant pour les deux parties », lance-t-il dans les colonnes de L'EQUIPE

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