PSG : Il écœure Kylian Mbappé et jubile encore !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

La saison dernière, Benjamin Lecomte avait brillé sur la pelouse de Montpellier malgré la défaite contre le PSG (3-1), le portier héraultais parvenant à repousser les deux tentatives de Kylian Mbappé sur penalty, et ce un peu plus d’un mois après la réussite dans l’exercice de l’international français à la Coupe du monde. Interrogé par la LFP, il savoure encore cette soirée. 

Le 1er février dernier, Kylian Mbappé vivait une soirée cauchemardesque sur la pelouse de Montpellier. Avant de sortir blessé, l’attaquant du PSG avait raté son penalty une première fois face à Benjamin Lecomte, avant de connaître un nouvel échec sur une deuxième tentative car des joueurs montpelliérains étaient entrés dans la surface avant la frappe. Un mauvais souvenir pour l’attaquant des Bleus, une soirée mémorable pour le portier héraultais.

« Je pense qu’on m’en parlera pendant longtemps »

« Si c’est mon meilleur souvenir de pénalty ? Oui, parce que j’en avais sorti deux d’affilée et que ça ne m’était jamais arrivé, savoure encore le gardien de Montpellier, dans un entretien accordé au site de la LFP. Et en plus, c’était contre le meilleur joueur du monde ! On m’en parle souvent et je pense qu’on m’en parlera pendant longtemps. »

« Emiliano Martínez n’a pas réussi à le faire »

« Ça, Emiliano Martínez n’a pas réussi à le faire, en rigole aujourd’hui Benjamin Lecomte, malgré sa frustration du résultat. C’est un moment qui restera mais on n'a pas gagné (1-3). J'aurais aimé que ces deux pénaltys arrêtés créent une victoire et là, j’aurais eu la sensation d’avoir aidé mon équipe. Là, quand tu perds, même si tu as fait le boulot individuellement, il y a la frustration de ne pas avoir pris de point. » Interrogé sur sa technique pour prendre le dessus sur le tireur, le gardien de Montpellier s'est confié : « Il y a de tout, du feeling, de la vidéo… Mais il n’y a pas de méthode qui fonctionne à 100%. On peut regarder les habitudes d’un tireur à la vidéo mais s’il tire ses 10 derniers pénaltys à gauche et que, celui qu’il tire contre toi, il le met à droite, qu’est-ce que tu vas te dire ? Qu’il valait mieux essayer de suivre son instinct que regarder des vidéos ? Il faut réussir à tout dissocier. Il y a l'instant présent et le feeling d’un côté, la vidéo de l’autre. Il y a aussi de l’intox avec un duel psychologique… Mais pour que tout ça continue d’exister, il faut peut-être que les instances arrêtent d’inventer des nouvelles règles pour empêcher les gardiens d’arrêter des pénaltys. Il faut garder un pied sur la ligne, ne pas toucher sa barre transversale, ne plus parler aux joueurs… Désolé si je suis un peu cru mais autant faire tirer des pénaltys sans gardien plutôt que d’ajouter des règles et de tout dénaturer. » 

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