PSG - Clash : Le CUP donne rendez-vous à Leonardo !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que sa petite phrase sur Marseille n'a pas manqué de faire débat, Leonardo est interpellé par le Collectif Ultras Paris qui demande à la rencontrer.

« Il y a une culture dans la ville à construire. Paris par exemple n'a jamais été exactement la ville du foot, c'est toujours Marseille. Il y a encore beaucoup de choses à faire pour que Paris devienne la ville du foot ». Avec cette phrase prononcée lors de son interview accordée à PSG TV, Leonardo s'est attiré les foudres des supporters parisiens. Repris de volée par Luis Fernandez, le directeur sportif brésilien est également critiqué par le CUP qui réclame une rencontre avec le dirigeant brésilien dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

Le CUP s'en prend à Leonardo

« Mais pour cela, il faut connaître l’histoire de notre club, l’aimer et la respecter. Il faut sans doute surtout connaître ses supporters et le peuple du Parc des Princes. Peut-être que 46 matches seulement en tant que joueur du club et un retour au sein de la direction quand les associations de supporters étaient bannies du Parc ne sont pas suffisants pour connaître la ferveur parisienne ? Quel autre club a vu ses supporters se battre avec acharnement pendant 6 ans pour pouvoir retrouver avec succès l’accès à son stade ? (…) M. Leonardo, nous considérons que le lien entre le sportif et les tribunes doit être fort, profond et empli de respect réciproque pour que l’institution soit forte et unie. Pour cela, il faudrait peut-être déjà commencer par nous rencontrer, ce que vous n’avez jamais voulu faire depuis votre retour. Vous verrez, ça peut être plus facile et agréable qu’un rendez-vous administratif… Surtout en sortant, vous saurez enfin que nous supporters parisiens vivons pour notre ville, nos couleurs et pour honorer l’histoire de notre club. Il ne s’agit pas de parler du respect de l’institution, il faut le prouver et la respecter. »

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