PSG : «Ce n’est pas sein», un énorme projet pour contrer le Qatar
Thibault Morlain

Malgré l’échec rencontré il y a quelques mois de cela face notamment à la colère des supporters, la Super Ligue est toujours un projet d’actualité. Et voilà que cela pourrait être un grand danger pour le PSG et le Qatar. Alors que le club de la capitale peut compter sur l’argent injecté par les Qataris, la Super Ligue vise à contrer cela comme l’a révélé son patron. 

Depuis 2011, le Qatar a pris le pouvoir au PSG. Et grâce à QSI, le club de la capitale s’est invité à la table des plus grands clubs européens en lâchant des sommes folles. Bénéficiant des liquidités sans limite des Qataris, le PSG a pu recruter les plus grandes stars, ce qui lui a valu d’énormes critiques. Mais voilà que cela pourrait bientôt évoluer. A l’instar de Manchester City et du PSG, ces clubs-Etats sont directement visés par le projet de la Super Ligue

« Le football ne doit dépenser que ce qu'il génère »

PDG d'A22 Sports Management, société promotrice de la Super Ligue, Bernd Reichart s’est confié à L’Equipe ce mardi. Il en a alors profité pour envoyer un message fort au PSG, expliquant : « La Super Ligue a-t-elle la volonté de freiner l’accroissement des clubs-Etats ? C'est une préoccupation majeure du monde du football : la compétitivité et le fait que le système ne s'autofinance pas, qu'il ne vit pas de ses ressources. Le football ne doit dépenser que ce qu'il génère. Il y a une surchauffe du système économique européen, motivé par l'injection de capitaux extérieurs, qui empêche beaucoup de clubs d'être compétitifs. Ce n'est pas sain ». 

« Les pertes économiques augmentent »

« Le football accroît son chiffre d'affaires mais dans le même temps, les pertes économiques augmentent. Une étude de Deloitte montre que sur tous les clubs qui disputent la C1, seulement cinq sont au minimum à l'équilibre. Le reste perd de l'argent. La mise en place, enfin, d'un fair-play financier strict, avec des sanctions importantes en cas de non-respect, va favoriser la viabilité du système à long terme », a poursuivi Bernd Reichart

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