PSG : Al-Khelaïfi et le Qatar posent un ultimatum
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Alors que la direction du PSG fait le forcing pour boucler au plus vite le rachat du Parc des Princes, un désaccord semble persister avec la Mairie de Paris qui a pour l’instant repoussé les offres formulées par le Qatar à cet effet. Mais Nasser Al-Khelaïfi pose un ultimatum et met la pression en public.

C’est LE sujet épineux du moment au PSG, en cette période de Coupe du Monde. Forcément frustrée de ne pas être propriétaire de son stade, la direction du club de la capitale met la pression sur la Mairie de Paris pour tenter de boucler le rachat du Parc des Princes. Mais le conflit fait rage puisqu’aucun accord ne parvient à être trouvé entre les deux parties, et même si le PSG souhaite privilégier un avenir dans son enceinte mythique, il choisit désormais d’afficher un discours offensif…

« S’ils n’acceptent pas notre offre, on part »

Dans un large entretien accordé à L’EQUIPE, Nasser Al-Khelaïfi met clairement la pression sur la Mairie de Paris et lance un ultimatum en indiquant qu’il ferait partir le PSG du Parc des Princes si la prochaine offre de rachat n’est pas concluante : « Cela doit permettre d'augmenter les revenus et la valeur du club. Avec le stade ou sans, ce n'est pas la même chose. Après, j'ai entendu la mairie dire : ''Nasser joue avec nous.'' Non, Nasser ne joue pas. J'adore le Parc des Princes, je l'ai toujours défendu, c'est le cœur du PSG. S'ils sont raisonnables, on restera pour toujours au Parc. Mais nous sommes dans une situation qui n'est plus possible (...) S'ils ne veulent pas accepter notre offre, on part. On ne menace pas. On se serre la main, on remercie la mairie et on se dit au revoir », assure Al-Khelaïfi.

« On n’a pas le choix… »

Le président du PSG poursuit à ce sujet et répond à la réticence des supporters de quitter le Parc des Princes : « Mais moi non plus je ne veux pas. Je vous dis la vérité, on n'a pas le choix. Je l'ai dit à la mairie de Paris. On ne peut pas rester dans ces conditions. Si on peut franchir une étape, on restera. Mais on ne veut pas rester sans rien faire. La mairie devrait réfléchir à notre offre. On a déjà investi plus de 80M€ dans le stade. La mairie a fait quoi dans le même temps' ». L’ultimatum est posé…

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