Ces dernières heures, une nouvelle affaire secoue le Paris Saint-Germain. Trois hommes ont été mis en examen ce jeudi dans le cadre d’une enquête portant sur des monnayages d’informations pour diverses institutions, dont possiblement le club de la capitale. Depuis, Libération a livré de nouvelles révélations tonitruantes sur l’un de ces individus. Le PSG a tenu à réagir.
À moins de deux mois du début de la Coupe du monde, une nouvelle affaire embarrasse le Qatar, mais également le PSG et son président Nasser Al-Khelaïfi. Ce jeudi soir, trois hommes ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête portant sur une fuite d’informations confidentielles dont le PSG pourrait avoir bénéficié. Parmi eux, deux anciens policiers du renseignement sont soupçonnés, tandis qu’un troisième homme d’affaires est lui aussi concerné. Selon Libération, il s’agit d’un lobbyiste franco-algérien prénommé Tayeb B., arrêté à Doha le 13 janvier 2020 pour avoir en sa possession des documents supposément compromettants concernant le Qatar et NasserAl-Khelaïfi. L’homme de 41 ans aurait été emprisonné pendant près de neuf mois dans des conditions inhumaines jusqu’à sa libération après avoir accepté de remettre toutes les clefs USB au Qatar.
PSG : Au cœur d’un scandale, le clan Al-Khelaïfi contre-attaque https://t.co/x9OfbgDCsQ pic.twitter.com/VilgTxcWpB
— le10sport (@le10sport) September 29, 2022
« Cela n'a rien à voir avec Nasser Al-Khelaïfi », assurent ses avocats
De grosses zones d’ombre persistent dans cette affaire. Ce jeudi, Francis Szpiner et RenaudSemerdjian, avocats de NasserAl-Khelaïfi, ont réagi à ce dossier, dans des propos relayés par RMC : « En réponse aux reportages des médias en France concernant les enquêtes en cours contre trois individus pour des activités illégales potentielles, nous confirmons catégoriquement et absolument que cela n'a rien à voir avec Nasser Al-Khelaïfi. »
Le PSG se met à la disposition de la justice
Pour l’AFP, le PSG a de son côté fait savoir qu'il n'était pas mis en cause par l'enquête en cours, précisant qu’il se mettait à la disposition de la justice.