Mbappé - PSG : Il dénonce une trahison
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Mercredi soir, le PSG a concédé un revers à domicile face au FC Barcelone (2-3) en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Une rencontre marquée par la triste performance de Kylian Mbappé. Ce jeudi, l’ancien Parisien Jérôme Rothen a préféré retenir l’approche tactique des Rouge et Bleu plutôt que l’insipide performance du numéro 7.

Le PSG a loupé le coche. Le club parisien s’est incliné à domicile face au FC Barcelone ce mercredi soir (2-3), et devra aller chercher la qualification mardi prochain en Catalogne. Kylian Mbappé, lui, n’a clairement pas brillé. Au micro de Rothen s’enflamme, Jérôme Rothen a poussé un gros coup de gueule ce jeudi. « Si on a trouvé les limites du PSG ? Non, j'irai pas jusque-là, mais je vais axer sur la déception. Avant le match, j'étais très positif, comme quoi je ne suis pas visionnaire. J'ai été trahi par des amis : par le gardien et le meilleur joueur de l'équipe, à savoir Kylian Mbappé », a lâché l’ancien joueur du PSG (2004-2010).

« La trahison vient plus du style du PSG »

« La trahison vient plus du style du PSG, comment tu appréhendes ces grands rendez-vous. Franchement, je ne comprends pas. Tout le monde est unanime au sein du club pour dire qu'il y a de la sérénité, de l'affection entre eux, un entraîneur où tous les joueurs adhèrent à son projet, et à ce projet-là qui est ambitieux et parfois compliqué à comprendre. Et on l'a vu encore hier (mercredi) avec l'équipe qu'il (Luis Enrique) met en place », poursuit Jérôme Rothen.

« Pourquoi au premier coup, à la première fatigue, les mecs regardent leurs pompes ? »

L’ancien milieu de terrain dénonce un manque de combativité du PSG malgré un Parc des Princes en folie : « Mais je reste persuadé que ces matchs-là se jouent aussi d'un point de vue mental, et mentalement quand tu joues un match à domicile dans un stade comme ça. On y était, et c'était la meilleure ambiance des quatre quart-de-finalistes. Le public était au rendez-vous, il y avait une ambiance de malade. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas le supplément d'âme, l'envie individuelle de se transcender Pourquoi tu ne fais pas plus d'effort qu'à l'accoutumée ? Pourquoi au premier coup, à la première fatigue, les mecs regardent leurs pompes ? ». « J'ai vu ça de la part des attaquants. Tu dois te servir du public. Il y avait des gamins en face. Il y en a qu'un qui a montré l'exemple : c'est Nuno Mendes. (...) Au bout de 10 minutes, tu n'as plus gagné un duel. Il faut gagner les deuxièmes ballons, les duels. Lewandowski a joué dans son salon. Si psychologiquement, tu n'es pas prêt à faire plus d'effort, tu n'y arriveras pas », conclut un Jérôme Rothen remonté.

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