Mercredi soir, le PSG a concédé un revers à domicile face au FC Barcelone (2-3) en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Une rencontre marquée par la triste performance de Kylian Mbappé. Ce jeudi, l’ancien Parisien Jérôme Rothen a préféré retenir l’approche tactique des Rouge et Bleu plutôt que l’insipide performance du numéro 7.
Le PSG a loupé le coche. Le club parisien s’est incliné à domicile face au FC Barcelone ce mercredi soir (2-3), et devra aller chercher la qualification mardi prochain en Catalogne. Kylian Mbappé, lui, n’a clairement pas brillé. Au micro de Rothen s’enflamme, Jérôme Rothen a poussé un gros coup de gueule ce jeudi. « Si on a trouvé les limites du PSG ? Non, j'irai pas jusque-là, mais je vais axer sur la déception. Avant le match, j'étais très positif, comme quoi je ne suis pas visionnaire. J'ai été trahi par des amis : par le gardien et le meilleur joueur de l'équipe, à savoir Kylian Mbappé », a lâché l’ancien joueur du PSG (2004-2010).
« La trahison vient plus du style du PSG »
« La trahison vient plus du style du PSG, comment tu appréhendes ces grands rendez-vous. Franchement, je ne comprends pas. Tout le monde est unanime au sein du club pour dire qu'il y a de la sérénité, de l'affection entre eux, un entraîneur où tous les joueurs adhèrent à son projet, et à ce projet-là qui est ambitieux et parfois compliqué à comprendre. Et on l'a vu encore hier (mercredi) avec l'équipe qu'il (Luis Enrique) met en place », poursuit Jérôme Rothen.
Mercato - PSG : Le Qatar a tranché pour la succession de Mbappé https://t.co/43HOiYB90o pic.twitter.com/R2t6LbRdZc
— le10sport (@le10sport) April 11, 2024
« Pourquoi au premier coup, à la première fatigue, les mecs regardent leurs pompes ? »
L’ancien milieu de terrain dénonce un manque de combativité du PSG malgré un Parc des Princes en folie : « Mais je reste persuadé que ces matchs-là se jouent aussi d'un point de vue mental, et mentalement quand tu joues un match à domicile dans un stade comme ça. On y était, et c'était la meilleure ambiance des quatre quart-de-finalistes. Le public était au rendez-vous, il y avait une ambiance de malade. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas le supplément d'âme, l'envie individuelle de se transcender Pourquoi tu ne fais pas plus d'effort qu'à l'accoutumée ? Pourquoi au premier coup, à la première fatigue, les mecs regardent leurs pompes ? ». « J'ai vu ça de la part des attaquants. Tu dois te servir du public. Il y avait des gamins en face. Il y en a qu'un qui a montré l'exemple : c'est Nuno Mendes. (...) Au bout de 10 minutes, tu n'as plus gagné un duel. Il faut gagner les deuxièmes ballons, les duels. Lewandowski a joué dans son salon. Si psychologiquement, tu n'es pas prêt à faire plus d'effort, tu n'y arriveras pas », conclut un Jérôme Rothen remonté.