Les plans du PSG plombés par... l'Assemblée nationale ?
Alexis Brunet

Le PSG cherche depuis plusieurs mois à acquérir le Parc des Princes. Mais le club de la capitale se heurte pour le moment au refus de la mairie de Paris. Le champion de France pense donc à d'autres possibilités, et notamment le Stade de France. Mais là encore cela pourrait être un échec pour le PSG, qui n'aurait donc pas d'autres solutions. 

Depuis son rachat par le Qatar en 2011, le PSG a eu une croissance vertigineuse. Le club de la capitale souhaite encore grandir et il souhaite s'attaquer à un nouveau projet. Le champion de France souhaite disposer d'un stade avec une plus grande capacité d'accueil. Paris souhaiterait dans l'idéal rester au Parc des Princes, et le faire passer d'un peu plus de 47 000 places  à 60 000. Mais la mairie bloque pour le moment cette possibilité. 

Le PSG a déposé un dossier pour le Stade de France 

Si le projet imaginé pour le Parc des princes ne pouvait pas aboutir, le PSG aurait déjà pensé à une autre solution. En effet, selon les informations de L'Équipe, le club de la capitale aurait déposé un dossier pour acquérir le Stade de France. Mais pour devenir propriétaire de l'enceinte de Saint Denis, le champion de France doit respecter certaines règles. Il devra par exemple conserver pendant 25 ans le statut de consortium et donc d’accueillir de manière prioritaire les matches organisés par les Fédérations françaises de football et de rugby. Cette condition n'est pas recevable pour les dirigeants parisiens, qui aimeraient renégocier cette clause. 

L'Assemblée nationale peut bloquer le PSG 

En plus du consortium, un autre problème se dresse face au PSG. En effet, d'après L'Équipe, s'il veut racheter le Stade de France, qui appartient au domaine public de l'état, le club de la capitale devra passer par un vote à l'Assemblée nationale. Le quotidien sportif avance que dans un contexte géopolitique tendu, la perspective de cession du Stade de France au Qatar, pays qui entretient des relations avec le Hamas et les Talibans, pourrait constituer une difficulté significative pour les députés.

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