Après le rachat du PSG par les investisseurs qataris en 2011, Salvatore Sirigu avait réussi à s'imposer comme le numéro 1 indiscutable durant plusieurs années au poste de gardien. Mais les choses se sont ensuite compliquées pour l'international italien qui a été poussé au départ à l'été 2017, et Sirigu regrette amèrement l'attitude des dirigeants du PSG.
Bien avant le règne de Gianluigi Donnarumma qui a tout récemment quitté le PSG pour prendre la direction de Manchester City, le projet QSI avait débuté en 2011 avec un autre portier italien : Salvatore Sirigu. Arrivé de Palerme après le rachat du club de la capitale par le Qatar, il s'était rapidement imposé comme le titulaire indiscutable du poste devant Nicolas Douchez, et ce jusqu'en 2015. Cet été-là, le PSG avait décidé de recruter Kevin Trapp, et les choses s'étaient alors compliquées pour Sirigu qui a peu à peu été poussé vers la sortie...
« J'ai toujours fermé ma gueule »
Interrogé dans le Canal Football Club en novembre 2017, soit quatre mois après son départ forcé au PSG, Salvatore Sirigu affichait un sentiment amer : « Je n'étais pas content parce que, peut-être, je méritais un peu mieux. J'ai toujours fermé ma gueule, je n'ai pas cédé aux provocations et aux polémiques. Je me suis dit qu'ils allaient me garder parce que même dans la difficulté j'étais présent », confiait alors le gardien italien.
Sirigu remonté après le coup de fil d'Antero Henrique
« J'avais renouvelé mon contrat et ils m'avaient dit que dans leur projet je devais être le gardien des cinq prochaines années. L'unique chose que je peux leur reprocher, après tout ce que j'ai fait et toutes les années passées là-bas, c'est que ce n'était pas à Antero (Henrique, le nouveau directeur sportif) de m'appeler pour me dire "tu ne fais pas partie du projet". C'est la chose qui m'a fait le plus mal, qu'une personne que je n'ai même pas vue une fois dans ma vie m'appelle et fasse ce travail », a précisé Sirigu sur les circonstances de son départ du PSG et le coup de fil d'Antero Henrique qu'il ne semble pas avoir digéré.