Le Superclásico opposant le Brésil à l’Argentine (0-1) a bien failli ne pas avoir lieu dans la nuit de mardi à mercredi, de violents incidents ayant éclaté dans le stade au moment des hymnes nationaux, incitant Lionel Messi et ses coéquipiers à quitter la pelouse. Venu en tribunes pour tenter d’apaiser la situation, Marquinhos est revenu sur cette soirée particulière.
Scènes de chaos au Maracanã. Alors que les supporters de l’Argentine avaient été placés parmi ceux du Brésil, des bagarres ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant l’intervention musclée de la police auriverde. Furieux, Lionel Messi et ses coéquipiers ont regagné les vestiaires après s’être rapprochés des tribunes pour tenter de calmer la situation. Les champions du monde ont finalement accepté de revenir, le coup d’envoi ayant été donné avec une trentaine de minutes de retard.
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— le10sport (@le10sport) November 20, 2023
« Je voulais calmer les esprits »
Interrogé par L’Équipe en zone mixte, Marquinhos, qui est lui aussi intervenu pour jouer les médiateurs, a évoqué cette soirée tendue, tandis que son équipe s’est finalement inclinée contre les Argentins (0-1). « Oui, je voulais calmer les esprits pour qu'on puisse commencer à jouer. Il le fallait pour éviter que la situation empire, confie le capitaine du PSG. Affronter l'Argentine au Maracana, c'est toujours spécial. On voulait faire un bon match face à notre grand rival, pour retrouver un peu de sérénité, après deux défaites (contre l'Uruguay et la Colombie). Malheureusement, il nous manque un peu de confiance. »
« Ce n'est pas le moment de chercher des coupables mais plutôt celui de trouver des solutions »
« On fait des bonnes choses qu'il faut conserver, mais on affiche aussi des défauts qu'il faut absolument gommer, poursuit Marquinhos. En face, il y avait une équipe qui sait gérer ce genre de match. Ils ont su profiter d'un ballon arrêté pour nous punir. C'est dur. On n'a pas concrétisé et ça ne pardonne pas. Ce n'est pas le moment de chercher des coupables mais plutôt celui de trouver des solutions. Ça passe par le travail, c'est ce qu'on fait et qu'on va continuer de faire. »