«Agaçant», il balance sur la nouvelle star du PSG
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Avant de devenir une star au PSG et un leader de la Géorgie à l’Euro, Khvicha Kvaratskhelia a fait ses classes en Russie. Au Rubin Kazan (2019-2022), il a laissé une impression mémorable à ses coéquipiers, notamment Oleg Chatov, qui a partagé le vestiaire avec lui et témoigne aujourd’hui de l’intensité de sa passion pour le football.

Avant les projecteurs du Parc des Princes et les chants parisiens, Khvicha Kvaratskhelia était un jeune ailier plein de promesses du côté de Rubin Kazan. Entre 2019 et 2022, le club russe l’a vu éclore, progresser… et surtout vivre pour le football. À ses côtés dans le vestiaire, Oleg Chatov n’a rien oublié de cette période et évoque avec franchise et tendresse les souvenirs d’un joueur déjà habité par une forme de génie.

Des tensions avec Kvara en Russie ?

« Ses qualités individuelles, exceptionnelles, sautaient aux yeux. Il dribblait deux ou trois joueurs comme s’ils n’existaient pas, raconte Chatov. Mais moi, j’étais encore joueur à l’époque, et parfois, j’étais agacé… Pendant qu’il tentait ses gestes, moi je devais courir en arrière, faire le sale boulot. » Mais très vite, l’agacement a laissé place à l’admiration. « Ce dribble à pleine vitesse, c’est l’un des gestes les plus durs du football. Et lui, il le maîtrisait déjà. Ce qui m’a surtout marqué, c’est son amour pur du jeu. Il restait après les entraînements, il jonglait, il tentait des trucs. On partait, et lui continuait. »

Un talent unique

Chatov poursuit sa description de Kvaratskhelia, en dessinant le portrait d’un passionné. « Je vivais sur place depuis six mois, mais lui, on aurait dit qu’il y avait toujours été. Il passait du temps partout : dans sa chambre, dans le hall, dans le bain, sur le terrain. Il respirait foot. Ce n’est pas qu’un joueur qu’on découvrait à l’entraînement, c’était un passionné que je voyais aussi en dehors. » Un joueur qui fait aujourd'hui le bonheur du PSG.

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