Laurent Blanc a montré d'inhabituels signes de nervosité vendredi, au point de s'en prendre personnellement à un journaliste de Sud Ouest. La pression ne deviendrait-elle pas trop lourde à supporter pour le flegmatique entraîneur girondin ?
« Et Gerets,il va bien ' ». En terminant par cette question la conférence de presse des Girondins de Bordeaux, Laurent Blanc a totalement éclipsé le discours qu’il a pu tenir quelques minutes auparavant. Alors que son équipe affrontera Montpellier dans un match capital, le coach bordelais semble avoir perdu patience.
Le vernis se craquelle
Son avenir, à Bordeaux ou en Equipe de France, et le calendrier improbable de son équipe,autant d’éléments qu'on imaginait glisser sur le long imper’du « Président ». Il n’en est rien. L’altercation qui a eu lieu hier avec un journaliste de Sud-Ouest est révélatrice de ce malaise. Pour une fois,ce n’est pas une question qui a provoqué le trouble mais un article paru deux jours auparavant et qui faisait d’Erik Gerets le successeur de Laurent Blanc à Bordeaux. « Si ça peut permettre à « Sud Ouest »de vendre quelques exemplaires de plus ! » s’est-il emporté après avoir pris à partie personnellement l’auteur de l’article. C’est la première fois dans la courte carrière de Laurent Blanc que le vernis se craquelle, que son image assez lisse prend du relief. On peut s’en réjouir mais à moins de 48h d’un match capital pour les Girondins, espérons que cette fébrilité ne soit pas contagieuse pour ses joueurs…