Violences à l’OM, Longoria sort du silence
Jean de Teyssière

Depuis le début de la saison, l'OM a accumulé les problèmes avec ses supporters. En septembre, une réunion vire à la menace et Marcelino démissionne, choqué, même s'il n'était pas présent. Plus d'un mois plus tard, le car des joueurs et des supporters lyonnais est visé par des individus, causant douze points de suture à l'entraîneur de l'OL, Fabio Grosso. Si tous ces agissements ne sont pas à l'origine directe des nombreuses interdictions de déplacement, ils y ont participé et Pablo Longoria aimerait que cela change.

Depuis l'agression et le décès d'un supporter nantais en marge de Nantes-Nice le 2 décembre dernier, les autorités françaises ont durci le ton avec les déplacements des groupes de supporters. De multiples interdictions de déplacement ont été annoncées par les préfectures, notamment pour les supporters de l'OM, qui n'ont pas pu aller à Lorient et Montpellier. Une situation qui ne plaît pas à Pablo Longoria, le président de l'OM.

«Aller à Lorient et Montpellier sans supporter, ça fait mal au coeur»

Interrogé en conférence de presse ce jeudi sur l'interdiction pour les ultras de l'OM de venir soutenir leur équipe à Lorient et Montpellier, Pablo Longoria s'est ému de ces absences : « Pour moi, le foot est d'aller au stade sans difficulté et se déplacer sans problème. Aller à Lorient et Montpellier sans supporter, ça fait mal au coeur. »

«Que tout le monde vienne au Vélodrome en sécurité, en famille»

Le président de l'OM a aussi fait un clin d'œil à ce qui s'est passé aux abords du stade Vélodrome en marge d'OM-OL et en appelle aussi à ses supporters : « On veut accueillir les supporters adverses et que tout le monde vienne au Vélodrome en sécurité, en famille. »

Articles liés