Arrivé à la tête de l’OM en octobre 2016, Frank McCourt n’a pas lésiné sur les moyens pour tenter de relancer le club phocéen. Si ses dépenses n’ont pas toujours été jugées pertinentes, le Bostonien peut toutefois se targuer d’avoir investi 640M€ depuis qu’il a racheté le club. La preuve qu’il ne compte donc pas vendre l’OM pour le moment.
Propriétaire de l'OM depuis 2016, Frank McCourt a souvent été critique, au point que de nombreuses rumeurs de vente du club ne circule ces dernières années. Toutefois, le Bostonien rappelle qu'il a déjà investi 640M€ à Marseille et qu'il a de grandes ambitions pour l'avenir.
McCourt annonce ses ambitions pour l'OM
« Je m’engage beaucoup, tant sur le plan émotionnel que financier. Je vais entamer ma dixième saison à l’OM. J’ai investi 750 millions de dollars (environ 640M€) dans le club. Je ne suis ni une société de capital investissement ni un État. Le groupe McCourt est une famille et nous sommes très attachés à Marseille », confie-t-il dans une interview accordée au JDD, avant d’évoquer ses ambitions à la tête de l’OM pour le futur, confirmant ainsi indirectement qu’une vente du club n’est pas dans les tuyaux.
«J’ai investi 750 millions de dollars»
« L'OM n'est pas en danger parce que nous continuons à l'accompagner et à le soutenir financièrement. Mon objectif est celui d'un écosystème durable avec une bonne gouvernance. C'est ce que nous avons aujourd'hui. Je suis le propriétaire du club et garant de la vision que nous avons mise en place : notre conseil de surveillance est très efficace, Pablo (Longoria) fait un excellent travail, tout comme Medhi (Benatia), Alessandro (Antonello), qui vient de nous rejoindre et bien sûr Roberto (De Zerbi), sur le terrain. Nous sommes sur la même longueur d’ondes, nous avons un haut niveau de compétence et nous voyons les résultats. L’OM est stable. Mon travail consiste à faire en sorte qu’il le demeure dans un championnat très instable. Nous sommes en concurrence avec d’autres pays, d’autres équipes en Europe : si nous voulons rivaliser, il faut davantage de stabilité au sommet », ajoute Frank McCourt.