Un joueur de l’OM fait paniquer De Zerbi, il balance !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Geronimo Rulli n’est pas exempt de tout reproche sur l’égalisation toulousaine dans le temps additionnel le week-end dernier (2-2). Roberto De Zerbi, son entraîneur à l’OM, a reconnu que son portier argentin le fait « un peu suer dans les relances », une prise de risque calculée comme l’explique Stéphane Porato.

Auteur d’un gros début de saison avec l’Olympique de Marseille, Geronimo Rulli n’a pas été en réussite contre Toulouse le week-end dernier, le portier argentin ayant mal apprécié une touche adverse ayant entraîné l’égalisation de Santiago Hidalgo dans le temps additionnel. « Il lit mal la trajectoire. S’il l’avait mieux lue, il aurait fait deux pas en avant au lieu de les faire en arrière. Mais Geronimo nous a déjà donné énormément de choses et de points cette saison, a confié Roberto De Zerbi ce jeudi, en conférence de presse. Geronimo, parfois, oui, il me fait un peu suer dans les relances, mais je veux que les joueurs essayent. Je ne veux pas qu’on ne fasse jamais d’erreur. S’ils se trompent, c’est à moi d’assumer. Ils doivent tenter ».

« Il faut aussi lui dire que, s'il se loupe, ce n'est pas grave »

Stéphane Porato, ancien portier de l’OM, n’est pas surpris de ces erreurs. « Il est décisif depuis un an et demi, il a gagné tellement de points que l'erreur qui coûterait un but est assumée, à l'inverse, confie-t-il, dans les colonnes de L’Équipe. Si tu demandes à ton gardien de prendre des risques à la relance, de tenter des passes qui cassent les premières lignes de pressing, il faut aussi lui dire que, s'il se loupe, ce n'est pas grave. »

« Tout est travaillé, cela se sent »

« De l'extérieur, les observateurs ont peut-être l'impression qu'il joue avec le feu mais pas du tout, en fait. Il est mis en situation tous les jours à l'entraînement, il répète à l'infini les sorties de balle, il sait exactement ce qu'il doit faire quand il contrôle le ballon du droit et s'oriente de ce côté-là, poursuit Stéphane Porato. Il sait exactement quel coéquipier va décrocher pour demander le ballon, quel autre va prendre l'espace, etc. Tout est travaillé, cela se sent. »

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