Arrivé à l'OM en 2020, Leonardo Balerdi est présent à Marseille depuis 4 ans maintenant. Si l'Argentin a connu de bons moments sur la Canebière, il a également connu des situations très difficiles à vivre pour un joueur de football. Les calvaires ont été nombreux pour Balerdi à l'OM et le joueur de 24 ans s'est confié sur ce sujet.
Depuis son arrivée à l'OM, Leonardo Balerdi souffle le chaud et le froid. Capable de très bonnes performances, l'Argentin peut aussi tomber très bas. Avec le club phocéen, le défenseur central de 24 ans a d'ailleurs traversé plusieurs moments difficiles. Se livrant à La Provence ce jeudi, Balerdi est revenu sur quelques uns de ses problèmes à l'OM.
C'est la crise à l'OM, le vestiaire hallucine https://t.co/4HbUjCxuZD pic.twitter.com/wBH11v23dK
— le10sport (@le10sport) October 19, 2023
« J'ai fait des erreurs que je ne me suis toujours pas pardonnées »
Leonardo Balerdi a donc connu plusieurs moments de calvaire. Ça a notamment été le cas en novembre 2020, expliquant : « La mise à l'écart par Villas-Boas après mon rouge contre Porto ? Il devait prendre une décision, ça m'a fait comprendre que je n'étais pas assez mature. J'ai eu un problème avec les cartons rouges, je pense avoir progressé sur ce plan ». S'exprimant aussi sur ses plus mauvais matchs, Balerdi avoue : « Le jour où j'ai vraiment été mauvais ? J'imagine que l'un des quatre matchs où j'ai été expulsé peut être cité. Mon premier au Vélodrome contre l'ASSE aussi. Il y en a un qui a été très difficile pour moi, celui contre Lille. Je ne sais pas si j'ai été si nul que ça, mais sortir aussi vite ne fait pas du bien. (...) Ma pie prestation fut contre Annecy. Si je pouvais remonter le temps et rejouer ce match... Toute l'équipe a mal joué, moi aussi, et j'ai fait des erreurs que je ne me suis toujours pas pardonnées ».
« Ce sont des sales instants »
Mais les moments les plus compliqués pour Leonardo Balerdi ont certainement ceux où il a été sifflé par tout le Vélodrome. Hué par ses propres supporters, le joueur de l'OM confie : « Le jour où tout le stade m'a sifflé ? Contre Lille ou Strasbourg, c'étaient des soirées de merde. Pardon pour ce mot. je suis habitué aux sifflets. Quand il viennent des fans adverses, cela fait partie de ton travail. Mais ils te touchent vraiment quand ils viennent de tes propres supporters. Ce sont des sales instants, je travaille pour que cela n'arrive plus. Mais je suis très content d'être passé par ces moments, je pense que ça m'a beaucoup aidé sur et en dehors du terrain ».