Recruté à prix d’or par l’Olympique de Marseille en 2018 (25M€), Kevin Strootman n’a jamais vraiment trouvé sa place sur la Canebière. Aujourd’hui retraité, l’ancien international néerlandais, qui faisait partie des mieux payés du vestiaire phocéen, est revenu sans détour sur son passage en Ligue 1, entre incompréhensions, manque de reconnaissance et fin d’aventure frustrante.
Arrivé à l’OM pour 25M€ en 2018, Kevin Strootman devait incarner le nouveau leader du milieu marseillais. Mais entre blessures, méforme et incompatibilités tactiques, le Néerlandais n’a jamais répondu aux attentes. Devenu indésirable, Strootman a été prêté successivement au Genoa, à Cagliari puis à nouveau au Genoa. Et c’est justement sur cette dernière étape qu’il est revenu avec franchise lors du podcast SEG Stories.
Strootman évoque son calvaire
Strootman a reconnu qu’il n’avait pas apprécié être poussé vers la sortie par l’OM. Un sentiment de frustration, voire d’humiliation, s’était alors emparé de lui. « Oui, je n'ai pas aimé. Vous avez un certain honneur, une certaine fierté. Vers la fin de ma carrière, je pensais déjà prendre ma retraite, mais le Genoa m'a dit qu'il voulait se séparer de moi. Même si j'avais déjà l'intention de démissionner ou de retourner aux Pays-Bas, j’aurais aimé entendre qu'ils voulaient me garder pour que je puisse prendre la décision moi-même. Vous voulez garder le contrôle. Je ne sais pas si c'est de l'égo, de la fierté ou si c'est simplement humain de vouloir faire ce choix soi-même » a confié l'ancien joueur néerlandais.
L'OM l'a snobé
Strootman n’a pas non plus apprécié le traitement de l’OM à la fin de son passage. « Un exemple simple. Si vous avez joué pour l'équipe nationale, vous pouvez commencer la saison plus tard. A l’époque, j’étais revenu de sélection avec un Français, un Croate et un Japonais. Nous étions dans le même avion, nous sommes allés au même camp d'entraînement, dans la même ville. Ils m'ont dit bon retour au Croate, au Japonais et au Français. Mais pas à moi. Je suis resté 18 mois de plus, mais ça n'a jamais été un mariage heureux » a-t-il regretté.