Il y a un an de cela, Joey Barton tenait des propos offensants et haineux à l’encontre de femmes qui commentaient des matchs de football. Le tribunal de Liverpool a rendu son verdict ce lundi par le biais de la condamnation suivante : six mois de prison avec sursis. Mais ce n’est pas tout. Explications.
Depuis 2017 et son passage à Burnley, Joey Barton a mis un terme à sa carrière de footballeur. L’ancien milieu de terrain de Newcastle et Manchester City, avec une pige à l’OM en 2012/2013, n’a cessé de suivre le football depuis qu’il a raccroché les crampons. Avec des avis tranchés sur des joueurs, mais aussi sur des commentateurs. En 2024, Barton publiait des messages haineux sur les réseaux sociaux à l’encontre de Lucy Ward et d’Eni Aluko.
Barton insulte de manière virulente des commentatrices en Angleterre
Joey Barton comparait les deux femmes à deux tueurs en série de Grande-Bretagne. « Fred et Rose West du commentaire footballistique » A ses yeux, Lucy Ward et Eni Aluko sont simplement en place pour « cocher des cases. La DEI (diversité, équité et inclusion) est une foutaise. Discrimination positive. Tout ça grâce au mouvement BLM (Black Lives Matter) et à l’affaire George Floyd ».
Six mois de prison avec sursis pour Joey Barton
Ce lundi 8 décembre, le tribunal de Liverpool a rendu sa sentence publique. En raison de propos « gravement offensants » Joey Barton a donc écopé d’une condamnation de six mois de prison avec sursis avec des travaux d’intérêt général, à hauteur de 200 heures, avec une amende de 25 000 euros. Si jamais l’Anglais venait à récidiver dans les 18 mois, le tribunal de Liverpool transformerait cette sentence en condamnation de prison ferme.