Trois ans après la victoire des Bleus à la Coupe du monde, Frank Leboeuf avait retrouvé la Ligue 1 en 2001 en signant à l'OM, pour se rapprocher de son père malade. Ce choix a eu des répercussions sur sa famille comme l’a reconnu sa fille Jade, évoquant les difficultés d'une vie sous les projecteurs.
Sacré champion du monde en 1998, Frank Leboeuf, qui évoluait à l’époque à Chelsea, avait retrouvé la France en 2001, s’engageant en faveur de l’OM. Un changement dans sa carrière justifié pour des raisons familiales. « En vérité, j'étais tellement le roi du monde à Londres, que j'aurais aimé finir ma carrière à Chelsea, pour sans doute travailler pour le club après, avait reconnu l’ancien défenseur dans un entretien accordé à So Foot. Mais je pouvais me rapprocher de mon père, en mauvaise santé, en signant à l'OM en 2001. Je divise mon salaire par quatre, mais je suis plutôt fier de mon apport sur et en dehors du terrain ».
« Le retour en France a été un peu complexe »
Le choix de Frank Leboeuf a eu un impact sur sa famille, débarquant en France trois ans après le sacre des Bleus à la Coupe du monde. « Nous avons été un peu préservés de cela car, à l’époque, nous vivions en Angleterre. Mais quand papa a signé à Marseille, en 2001, le retour en France a été un peu complexe », révèle Jade Leboeuf, la fille de l’ancien international tricolore.
« J’avais des petits copains qui n’étaient là que par intérêt »
« J’avais des petits copains qui n’étaient là que par intérêt, pour rencontrer mon père, se souvient la mannequin, interrogée par Le Parisien. C’est compliqué de se dire que des gens se rapprochent de toi uniquement pour être proche de ta famille. Même aujourd’hui, adulte, je ressens parfois ce syndrome de l’imposteur où on me rattache au succès de quelqu’un d’autre ».