OM : Voilà la raison qui peut faire «péter un plomb» à Gattuso
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Si Gennaro Gattuso prend souvent la défense de ses joueurs, il y a une chose qu’il ne supporte pas : la superficialité. Un terme qu’il utilise pour désigner le manque d’investissement de son groupe, aux entraînements comme en match, et qui peut le faire sortir de ses gonds, comme il l’a expliqué dans un entretien accordé à L'Équipe.

Presque quatre mois après avoir été nommé entraîneur de l’OMGennaro Gattuso s’est longuement confié dans un entretien accordé à L’Équipe. Le technicien italien de 45 ans y évoque plusieurs sujets, notamment son avenir ou bien son arrivée à Marseille et également l’échec des négociations avec l’OL. Gennaro Gattuso revient aussi sur une chose qu’il ne veut pas voir chez ses joueurs, la superficialité.

« Quand je vois la superficialité, je me mets en colère, et même très en colère »

« Mon fils m'a montré l'autre fois une émission, sur la chaîne L'Équipe. C'était après le match contre Lorient (4-2, le 10 décembre), mon fils me dit : "Ils t'ont massacré, ils disent que tu as mis la pression à l'équipe, que tu les as stressés." Alors je lui ai expliqué pourquoi j'avais agi comme ça. Moi, quand je vois la superficialité, je me mets en colère, et même très en colère. Alors oui, je les protège beaucoup mais parfois je leur rentre dedans », a déclaré Gennaro Gattuso, qui a ensuite expliqué ce qu’il entendait par « superficialité ».

« Ça me rend dingue »

« Quand je siffle et qu'on entre sur le terrain, ce que tu as fait le match d'avant, qui tu as été, qui tu es, plus rien ne compte, il faut du sérieux et de l'implication dans le travail. Je ne laisserai jamais personne me ruiner une séance parce qu'il a décidé de faire ce qu'il voulait. C'est mon défaut, peut-être. La superficialité, c'est quand je les vois ne pas être à fond à l'entraînement, comme si ce n'était pas important. Je préfère qu'un joueur vienne me dire : "J'ai fait une soirée hier, j'ai peu dormi", il reste en soins et le lendemain il me sort une grosse séance. Mais s'il vient, fait les choses à moitié, se gère, ça me rend dingue. Et quand je vois en match qu'ils pensent que c'est terminé, ou qu'ils ne donnent pas le ballon de but à un coéquipier pour essayer de marquer eux-mêmes, cette superficialité peut me faire péter un plomb », a ajouté Gennaro Gattuso.

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