L'OM déjà en feu. Après seulement une journée, le club marseillais est en train d'exploser de l'intérieur. Une violente altercation aurait opposé Adrien Rabiot à Jonathan Rowe après le match face à Rennes vendredi soir. Les deux hommes ont été suspendus. Mais à Marseille, on s'interroge sur les raisons de ce clash et sur l'absence d'un homme fort, capable de tenir le vestiaire.
La rencontre face au Stade Rennais devait lancer la saison sur des bases solides. Au lieu de cela, l’OM, pourtant en supériorité numérique une grande partie du match, s’est écroulé en fin de partie (0-1). Dans la foulée, le vestiaire a explosé : Adrien Rabiot, frustré, aurait reproché à Jonathan Rowe son manque d’implication. Une gifle puis des insultes avant que Roberto De Zerbi et Medhi Benatia ne séparent les deux hommes. L'OM a tenté d’éteindre l’incendie en niant les faits dans un premier temps, comme l’a souligné la Provence, mais a fini par sanctionne ses deux joueurs. Un épisode déjà lourd de conséquences après seulement une journée de championnat.
L'OM a essayé de cacher la vérité
« L’OM a essayé de noyer le poisson. D’abord « Roby » en conférence de presse, niant les faits, tandis que Weah au même instant, évoquait « le discours passionné » de son entraîneur. Au fil du week-end, les relais du club sur les réseaux sociaux répétaient en cœur les éléments de langage. Ce genre de frictions bien que regrettables, fait partie de la vie d’un groupe. Mais dans les faits, la direction olympienne a tranché dans le vif. L’avenir le dira si les dirigeants ont vu juste en tapant si fort et si tôt du poing sur la table. Ou s’ils ont déjà mis le feu aux poudres » a déclaré e journaliste Alexandre Jacquin dans les colonnes de La Provence.
Une figure de l'OM appelée à la rescousse
Dans cette atmosphère chaotique, nombreux sont ceux qui regrettent aujourd’hui l’absence de Fabrizio Ravanelli dans l’organigramme sportif. L’Italien, adulé l’an passé pour sa poigne et son exigence, avait été invité à se concentrer davantage sur l'aspect institutionnel en avril dernier. « On ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour Ravanelli, icône portée aux nues l’an passé à la même époque- il était présenté comme l’homme à tout bien faire – et écartée du secteur sportif aujourd’hui. « Penna Bianca » est un exemple parmi tant d’autres, mais il est le plus symbolique avec Jean-Pierre Papin, Ballon d’Or reparti avec une dernière saison éprouvante humainement » a-t-il lâché.