Adrien Rabiot est au centre de l’actualité après sa dispute avec Jonathan Rowe, qui l’a conduit sur la liste des transferts de l’OM. Malgré l’incident, Roberto De Zerbi tente d’ouvrir une porte à la réconciliation. Ancien président du club phocéen, Christophe Bouchet a apporté son analyse, notamment sur le changement d’attitude du technicien italien.
Adrien Rabiot se retrouve dans une situation délicate au sein de l’OM après un incident avec son ancien coéquipier Jonathan Rowe, qui a poussé la direction à le placer sur la liste des transferts. Soutenant cette décision, Roberto de Zerbi a toutefois fait un geste en direction du milieu de terrain. « Même s’il a fait une erreur, j’espère qu’il y a les conditions pour réparer les choses » a confié le coach de l’OM samedi dernier. Mais pour Christophe Bouchet, le geste de De Zerbi s’apparente plus à un appel à l’aide.
« C’est un appel au secours »
« C’est un appel au secours. De Zerbi, il appelle au secours. Vous ne pouvez pas vous priver impunément d’un joueur. Encore une fois, il faut bien voir le cas précis, on est sur un top joueur que vous ne remplacez pas comme ça. En plus c’est un joueur polyvalent qui peut presque jouer à tous les postes » a déclaré l’ancien responsable de l’OM sur le plateau de Rothen S’Enflamme.
« Il y a un climat qui parait un petit peu étrange »
Christophe Bouchet nuance encore davantage le débat en insistant sur la stature de Rabiot. « Quand les dirigeants cherchent à justifier pourquoi on met un joueur de la trempe d’Adrien Rabiot dehors… Parce qu’on parle d’Adrien Rabiot, on ne parle pas d’un bon joueur de Ligue 1, on parle d’un grand international qu’on connait tous et avec le caractère qu’on lui connait. Quand on est obligé de le justifier par des amendes qui n’auraient pas été payées, par ceci et par cela… Il y a un climat qui parait un petit peu étrange » a-t-il regretté sur RMC.