Mis à l’écart après une altercation violente avec Jonathan Rowe, Adrien Rabiot traverse une période trouble à l’OM. Toujours sur la liste des transferts, le milieu français reste au cœur de toutes les conversations. Une situation tendue, que Ludovic Obraniak a tenté d’éclairer sous un angle plus humain et émotionnel.
Mis à l'écart après son altercation avec Jonathan Rowe, Adrien Rabiot n'est pas certain de porter le maillot de l'OM cette saison, malgré sa valeur sportive et l’importance qu’il représentait dans l’équipe. Roberto De Zerbi, visiblement marqué par son comportement dans les vestiaires, a laissé entrevoir une possible réconciliation. Pourtant, le coach de l'OM aurait été profondément marqué par cette affaire Rabiot selon Ludovic Obraniak.
L'affaire Rabiot fait parler
« Cette situation c’est un sac de nœuds, très difficile à démêler en termes de psychologie footballistique. J’en ai fait des vestiaires, mais là ce n’est vraiment pas simple. Je vais essayer d’expliquer le cheminement que je comprends, et pourquoi ce revirement de situation-là… Il y a quelque chose qui me saute aux yeux dans toutes les déclarations, c’est le lien père-fils entre Roberto De Zerbi et Adrien Rabiot » a déclaré l'ancien international polonais sur La Chaîne L'Equipe.
« De Zerbi s’est senti trahi »
Selon lui, De Zerbi s’est senti trahi, comme un père par son fils. Et ce sentiment expliquerait le revirement de posture du coach de l'OM. « De Zerbi, je pense, a été très déçu de voir le comportement d’Adrien Rabiot, qui a surement pété un câble… Après, quand on parle d’institution bafouée… Alors, on n’était pas dans le vestiaire, mais à si à chaque fois qu’il y avait une bagarre un peu violente… Je veux dire, j’en ai vu dans tous les clubs dans lesquels je suis passé… Des bagarres violentes, une à deux, et j’y ai même participé… Donc s’il fallait virer les mecs à chaque fois… C’est compliqué. Néanmoins, je pense que Roberto De Zerbi s’est senti trahi, comme un père avec son fils, et comme tu es un père, tu as tendance à rétropédaler une fois que la sanction est tombée… Tu as plus tendance à revenir, à expliquer différemment, à revenir sur une décision un peu forte parce qu’il voulait marquer le coup… Il y a ce lien-là, selon moi. Je pense que cette décision a été prise à la hâte… » a confié Obraniak.