OM : «Très chaud», Payet se lâche sur ses clashs à Marseille
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

En neuf saisons passées à Marseille, Dimitri Payet a eu plusieurs réunions avec les supporters de l’OM, avec qui « cela a été parfois très chaud », comme il l’a confié à RMC Sport. Mais c’est aussi cela qui le motivait et qui l’a poussé à rejoindre Vasco de Gama plutôt que d’autres clubs.

S’il est aujourd'hui adulé à chaque fois qu’il revient à Marseille, comme cela a été le cas le week-end dernier lors de la rencontre entre l’OM et le LOSC (1-1), Dimitri Payet a aussi parfois été très critiqué par les supporters marseillais. À tel point que certaines réunions avec eux ont été très tendues, ce que le Réunionnais a pris comme une source de motivation.

« Cela a été parfois très chaud dans les confrontations »

« C'est ce qui a fait que je me suis attaché à ce club. En neuf saisons au club, on a eu pas mal de réunions avec les supporters, et cela a été parfois très chaud dans les confrontations. Plusieurs fois, j'en ai pris pour mon grade, et parfois c'était justifié. Parfois non. Mais dans mon rôle de capitaine, c'est quelque chose qu'il fallait assumer, mais aussi quelque chose qui m'excitait. De dire "Pas de soucis, je vais me mettre au travail !". Et c'était un peu comme dans un couple, où quand ça ne va pas, on s'embrouille. Et au final, c'est l'amour qui triomphe. Et quand je reviens aujourd'hui, je pense que les gens gardent de meilleurs souvenirs, plutôt que des mauvais me concernant. Mais ça a été quelque chose qui m'a boosté », a confié Dimitri Payet, dans un entretien accordé à RMC Sport.

« C’est pour ça que j’ai choisi le Brésil plutôt que d’autres clubs »

Ce que l’ancien capitaine de l’OM retrouve désormais au Brésil, à Vasco de Gama : « C’est aussi pour ça que je suis allé au Brésil, parce que les supporters de Vasco et les supporters brésiliens sont proches des nôtres. Ils sont amoureux de leur club et, même à 37 ans, ils ne me font pas de cadeau. C’est pour ça que j’ai choisi le Brésil plutôt que d’autres clubs ou d’autres pays où je n'aurais zéro pression et où je me la coulerais douce. »

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