Passé par l’OM durant la saison 2016-2017, Bafétimbi Gomis a donc vécu de l’intérieur le rachat de Frank McCourt et l’arrivée de Jacques-Henri Eyraud à la présidence du club. L’ancien buteur, retraité depuis l’hiver dernier, se rappelle d’ailleurs quelques accrochages avec le dirigeant de l’OM…
Fan de l’OM depuis son enfance, Bafétimbi Gomis avait donc pu réaliser son grand rêve au cours de la saison 2016-2017 en débarquant en prêt au sein du club phocéen. Le buteur français avait d’ailleurs marqué les esprits et tiré son épingle du jeu, dans un effectif qui avait connu de gros bouleversements en cours de saison, étant donné que le rachat de l’OM par Frank McCourt avait été acte en octobre 2016. Et Gomis se remémore cette période dans un entretien accordé à La Minute OM.
« Mon projet, pas que celui de McCourt »
« Je pense qu’il y a eu un déclic quand on m’a donné le brassard. J’avais mon projet personnel quand je suis venu, c’était de me relancer. J’avais ce projet individuel de revenir, marquer des buts, puis de repartir puisque j’étais prêté. Là, c’était devenu mon projet et pas que celui de McCourt. C’est pour ça que c’était important des fois de gronder les joueurs comme si j’étais un coach. Après il y a eu les recrues comme Payet, Evra, qui m’ont aidé, mais c’était loin d’être une partie de plaisir au quotidien. Il y a un devoir d’exemplarité, mais aussi de performance quand on porte ce maillot. C’était ça mon combat au quotidien, d’avoir cette exigence envers moi-même et envers les autres. Quand les joueurs méritaient, c’était parfois à moi de faire front avec la direction », indique Gomis, qui se remémore également quelques accrochages avec Jacques-Henri Eyraud, l’ancien président de l’OM.
« Je me suis pris la tête avec Eyraud »
« Il y a pas mal de fois où je me suis pris la tête avec le président Eyraud pour récompenser les joueurs parce que je leur demandais beaucoup. C’était important, quand il y avait des primes que le président nous donnait, qu’il y ait ce geste de notre part de redonner à l’ensemble personnes du club pour créer un esprit. Parce qu’on n’était pas la meilleure équipe, mais on devait stimuler tout le monde dans le bâtiment. Et quand on stimule tout le monde à l’OM, c’est une machine de guerre », confie l’ancien buteur de l’OM.