Durant la première partie de saison, Roberto De Zerbi n'avait pas manqué de mettre un gros coup de pression après une série de résultats décevants, assurant que s'il était le problème, il partirait. Une sortie qui a largement fait parler à Marseille, mais qui a visiblement eu un effet bénéfique comme le souligne Ludovic Obraniak.

Le 8 novembre dernier, alors que l'OM venait d'enchaîner deux humiliations contre le PSG (0-3) puis Auxerre (1-3), Roberto De Zerbi lâchait une bombe en conférence de presse : « Si je suis le problème, je suis prêt à partir. Je laisse l'argent et je rends mon contrat ». Une phrase qui avait évidemment fait grand bruit à Marseille puisque le technicien italien, arrivé seulement quelques mois auparavant, doit incarner le nouveau projet de l'OM. Avec du recul, Ludovic Obraniak estime que ce coup de pression a finalement eu un effet positif.
«Cela a eu, immédiatement, un impact positif»
« Il a su bien négocier les virages qui auraient pu amener l’OM dans le précipice. En début de saison, il a su mettre un coup de pression quand ça n’allait pas, en offrant sa tête avec le désormais célèbre : "Si je suis le problème, je m’en vais". Cela a eu, immédiatement, un impact positif. Dans le sprint final, il impose ce stage à Rome contre vents et marées, et finalement c’est positif. Les gars ont changé d’état d’esprit, Greenwood est redevenu sérieux et décisif. Il a eu raison sur toute la ligne », se réjouit le consultant de La Chaîne L'EQUIPE dans les colonnes de La Provence, avant de totalement s'enflamme pour Roberto De Zerbi.
«C’est un entraîneur merveilleux»
« C’est un entraîneur merveilleux. On ne mesure pas assez la chance que l’on a d’avoir ce type d’entraîneur dans notre championnat. On se permet des fois de taper bêtement sur des gens qui ont fait des choses exceptionnelles à l’étranger. Je ne boude pas mon plaisir, je suis ravi de le voir ici, dans le championnat de France et en particulier à Marseille. Il correspond bien à la ville. Ce n’est pas feint toutes ses réactions, comme après le troisième but au Havre où il court vers le parcage et s’accroche au grillage. Je pense qu’il est vraiment fou dans sa tête. Il a été élevé dans la culture ultra, ça se ressent, ce n’est pas joué. C’est un profil qui colle à cette ville », ajoute Ludovic Obraniak.