Alors que Dimitri Payet n'a finalement écopé que d'une suspension d'un match avec sursis, Vincent Duluc s'étonne de la clémence de la LFP.
La Commission de discipline de la LFP a finalement rendu son verdict suite aux incidents du match entre l'OGC Nice et l'OM. Et deux Marseillais sont particulièrement concernés à savoir Dimitri Payet et Alvaro Gonzalez qui ont respectivement écopé d'une suspension d'un match avec sursis et de deux matches fermes. Un décision expliquée par le président de la commission Sébastien Deneux : « Payet et Alvaro ont participé de manière limitée et réelle au foyer de tension qui s’est développé sur la pelouse. La sanction à l'égard de Payet tient compte du fait qu'il ait été touché par une bouteille, ce qui n'a pas été le cas d'Alvaro Gonzalez d'où le différentiel entre les deux joueurs marseillais ». Mais cela ne convainc pas le journaliste de L'EquipeVincent Duluc.
«S'il fait un peu mal seulement, le joueur sera puni pour le même geste ?»
« Payet quasi blanchi pour son double jet de projectile dans le public, au prétexte que sa réaction serait compréhensible face à la douleur : c'est autorisé si l'objet initialement reçu fait très mal, mais s'il fait un peu mal seulement, le joueur sera puni pour le même geste ? Même chose pour le refus de reprendre le match quand on est mené au score : où placer le curseur face au sentiment d'insécurité, et comment gérer ce précédent quand des supporters visiteurs menés au score chercheront le chaos ? », écrit-il dans son édito pour L'Equipe.