OM : Les plus gros clashs de Jacques-Henri Eyraud
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Passé par la présidence de l’OM entre octobre 2016 et février 2021, Jacques-Henri Eyraud s’est souvent retrouvé au cœur des clashs et des polémiques durant son mandat. Retour sur les altercations les plus marquantes envers l’ancien dirigeant marseillais, première président de l’ère McCourt à l’OM.

Aulas, le meilleur ennemi

Durant ses quatre ans et demi à la tête de l’OM, Jacques-Henri Eyraud aura eu plusieurs accrochages avec son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas. Entre les choc sous haute tension et qui ont parfois terminé en bagarre sur la pelouse entre leurs deux équipes, cibles communes sur le mercato ou encore leurs désaccords, notamment sur l’arrêt brutal du championnat en 2020 avec l’épidémie de Covid-19, Aulas et Eyraud se sont souvent accrochés et provoqués par médias interposés.

Rami n’a pas digéré son départ de l’OM

Recruté par l’OM à l’été 2017, Adil Rami a été un élément indispensable lors de sa première saison avant d’être trainé aux Prud’hommes et poussé vers la sortie deux ans plus tard. En avril dernier, dans un entretien accordé à Oh My Goal, Rami a réglé ses comptes avec Eyraud : « Le président était nouveau, je ne le connaissais pas et si j’avais su qu’il était comme ça, je n’aurais probablement pas signé à Marseille. J’ai besoin d’affectif, de travailler avec des amoureux du football. Je regrette mes anciens présidents et là j’ai connu, je pense, le pire président de l’histoire du football. Il est faux, il n’est pas dans le sport. Il a inventé une histoire avec Fort Boyard. On est passé aux prud’hommes, ils se sont précipités pour dire que j’avais perdu, sauf qu’il y a eu appel et qu’il va y avoir un vrai jugement. Je faisais du crossfit, de la boxe, j’aurais pu me blesser au poignet ou n’importe où mais on ne m’a jamais rien dit. Donc de me mettre une faute grave pour Fort Boyard… », a indiqué l’ancien défenseur de l’OM.

Tensions avec Boudjellal

Au moment où Mourad Boudjellal pilotait une offre de rachat de l’OM pour le compte de Mohamed Ayachi Ajroudi, il n’avait pas apprécié les méthodes de Jacques-Henri Eyraud et l’avait fait savoir dans un entretien accordé à Winamax : « Eyraud, si c’était un personnage de dessin animé ? Ce serait la zizanie. J’ai aussi eu le droit aux honneurs de Eyraud. Jacques-Henri arrive très bien à autodéstabiliser son club, il n’a pas besoin de moi. On n’assigne pas en justice un journaliste. Ce n’est pas des méthodes qu’on emploie dans le sport », a indiqué Boudjellal, dont le projet de rachat de l’OM avait rapidement capoté en 2021.

Des insultes avec Desplat ?

En mai 2020, Le Parisien révélait de vives tensions à l’occasion d’une Assemblée générale de la Ligue de Football Professionnel (LFP) entre Eyraud et Bertrand Desplat, président de Guingamp. Lors de cette AG, les deux hommes se seraient même copieusement insultés en raison de leurs profonds désaccords. Ambiance…

Thauvin a réglé ses comptes

Et enfin, dans un large entretien accordé à RMC Sport vendredi, Florian Thauvin a sèchement taclé Jacques-Henri Eyraud au moment de raconter les coulisses de son départ de l’OM en 2021 : « C’est lui qui était président du club quand il me restait un an de contrat. J’ai longuement poussé pour une prolongation, le président n'avançait pas sur ce sujet. Je pense que l’erreur qui a été commise quand je sortais de mes très bonnes saisons, quand je sortais de la Coupe du monde, c’est que le président demandait 80 millions d’euros pour moi et c’était beaucoup trop. Ce que je trouve dommage, c’est que je sois parti libre alors que cette année il y a la Roma qui était prête à mettre 40 millions d’euros et je pense qu’à l’époque c’était une belle somme d’argent pour moi. Je pense que quand je me suis blessé, c’était le moment de s'asseoir et de repartir sur un nouveau contrat, qu’ils m’accordent leur confiance et qu’on reparte ensemble main dans la main. Là ils m’ont laissé seul, ils m’ont laissé gamberger. Pour que les gens le sachent aussi, j’ai pris un kiné qui venait tous les jours pour que je travaille chez moi à ma charge. Le club n’a pas voulu me rembourser, tout ça, ça a été à mes frais. Je m’en fous mais je pense qu’un joueur si tu le considères dans ton club, il faut l'accompagner dans les bons, mais aussi les mauvais moments. Et ce n’est pas ce qui a été fait à ce moment-là ». Voilà qui est clair.

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