Passé par la Roma, la Juventus ou encore le Bayern Munich, Medhi Benatia a vécu une carrière riche en émotions et en stress forcément au vu des obligations sportives de ces institutions. Toutefois, ce n'est rien à côté de ce qu'est une saison à l'OM même en tant que directeur du football selon le dirigeant marocain qui a évoqué les «sacrifices» obligatoires.
Entre fin février et la mi-avril, l'OM avait perdu 5 fois en 7 matchs. De quoi rebattre les cartes pour la course à la Ligue des champions et de permettre à ses poursuivants de revenir au classement. Cependant, deux ritiro effectués dans le nord de Rome ont permis aux joueurs de Roberto De Zerbi de se ressourcer. Si bien que l'Olympique de Marseille s'est imposé à quatre reprises sur les six dernières sorties phocéennes en Ligue 1.
«Je ne suis pas heureux mais soulagé»
Résultat, au Stade Océane samedi soir face au Havre (3-1), l'OM a officiellement validé son billet pour la prochaine édition de la Ligue des champions. De quoi soulager Medhi Benatia en zone mixte. « Aujourd'hui, je ne suis pas heureux mais soulagé. C'est malheureux mais c'est comme ça ».
«En termes de stress, de travail et de sacrifice, c'est la première année que je le vis de façon aussi pesante»
Quelques minutes plus tôt, au micro de DAZN, le directeur du football de l'OM tirait son chapeau à son président Pablo Longoria. Lui témoignant tout son respect pour piloter le navire mouvementé d'un club comme l'Olympique de Marseille depuis si longtemps. Un sacrifice qu'il a seulement ressenti en une saison. « Pour moi, c'était le plus gros challenge de ma carrière, même si ça peut sembler bizarre car j'ai eu une petite carrière comme joueur. Mais en termes de stress, de travail et de sacrifice, c'est la première année que je le vis de façon aussi pesante. Alors avoir des résultats, ça fait plaisir ».