OM : Il sort de prison et fait son grand retour !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

L’Olympique de Marseille est poussé à l’Orange Vélodrome comme en dehors par des supporters survoltés. Parfois même un peu trop. C’est le cas d’un ultra de l’OM qui sort d’une interdiction de stade de trois ans après un débordement lors d’un match de Coupe d’Europe. Pour France Bleu Provence, il compare cela à une peine de prison.

L’OM est plus qu’un simple club de foot à Marseille. Pour beaucoup d’habitants de la cité phocéenne, on frôle la religion. La passion de l’Olympique de Marseille se transmet même souvent de génération en génération. De quoi créer une atmosphère unique autour du club phare de la ville. Et par moments, d’engendrer des débordements par excès de passion.

«C’est comme si on sortait de prison»

C’est notamment ce qu’a vécu un supporter de l’OM il y a trois ans. Resté anonyme, cet ultra s’est confié à France Bleu Provence sur son interdiction de stade pendant trois années en raison d’une bagarre survenue lors d’un déplacement en Coupe d’Europe. Sa sanction vient d’arriver à son terme, une peine qu’il qualifie être proche de la prison.

« On se sent libre, c’est plein de choses. C’est comme si on sortait de prison. Quand tu es interdit de stade, tu es interdit de tous stades en général. Même d’une autre équipe. N’importe quel match de foot en Europe, tu ne peux pas y rentrer »

«C’est comme si tu avais un cadenas, un bracelet»

A la mi-temps de chaque match de l’OM, qu’il se déroulait à l’Orange Vélodrome ou à l’extérieur, cet interdit de stade devait se rendre au poste de police le plus proche de son domicile afin de prouver qu’il respectait sa peine. « Aller au commissariat où j’habite et pointer, enfin, signer à chaque match. Il faut sortir, je ne peux pas être au chaud chez moi, tranquille, dans mon canap’. C’est chiant ! Je ne peux pas aller au resto. Partir en vacances ? Et non, je ne peux pas, tant qu’il y a un match de l’OM. C’est comme si tu avais un cadenas, un bracelet ».

«Je vais donc faire en sorte que cela ne recommence pas»

« Tu es privé pendant un moment de ne pas pouvoir faire ce que tu aimes. C’est chiant ! ». Après avoir vécu ces trois années très contraignantes, l’envie de ce féru de l’OM d’aller supporter son équipe dans les stades n’a pas pour autant vaciller. Il compte d’ailleurs éviter les mêmes erreurs à son retour. « Je sais que je n’ai pas envie que cela recommence. Je vais donc faire en sorte que cela ne recommence pas ».

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