Dimitri Payet traverse une saison particulière. Cadre de l'OM depuis plusieurs années, le joueur de 35 ans est relégué à un rôle de supersub lors de cet exercice. Au cours d'un entretien accordé à Prime Vidéo, l'international français s'est livré sur sa situation sous les ordres d'Igor Tudor et n'a pas hésité à faire son autocritique.
L'arrivée d'Igor Tudor à l'OM a eu d'énormes répercussions sur le temps de jeu de Dimitri Payet. Homme à tout faire de Jorge Sampaoli la saison dernière, l'international français est relégué à un rôle de second couteau. Une situation, qui a pesé sur son morale en début de saison. Agé de 35 ans, Payet s'est livré en transparence sur cette période inédite.
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— le10sport (@le10sport) October 15, 2022
« C'est nouveau pour moi »
« C'est nouveau pour moi. Oui ça a été dur au début. Mais pas dur comme tout le monde le dit : "Payet-Tudor, ça passe pas". Dur envers moi. Tu peux dire ce que tu veux. Il a des méthodes dures, il est brut, il nous rentre dedans. Mais il est entraîneur. Un entraîneur, c'est loin d'être fou. Si tu lui fais gagner des matchs, il te fera jouer. Il n'est pas fou. C'est plus envers moi même. Il faut que je fasse plus » a confié Payet lors d'un entretien accordé à Prime Vidéo, diffusé dans son intégralité ce dimanche.
« J’ai remarqué que je n’allais pas aider mes coéquipiers, le club, le coach »
Malgré son manque de temps de jeu, Dimitri Payet ne souhaite pas polluer le vestiaire de l'OM et créer des polémiques : « J’ai un caractère de merde. Ça m’a joué des tours, la situation dans laquelle je suis aujourd’hui aurait pu pousser a baisser les bras, à titre la gueule ou d’amener des mauvaises ondes sur le terrain mais avec les années, j’ai remarqué que je n’allais pas aider mes coéquipiers, le club, le coach ».
« J’ai encore appris quelques chose à 35 ans »
L'international français ne conteste pas les choix d'Igor Tudor et n'hésite pas à se remettre en question. « J’ai encore appris quelques chose à 35 ans. Je me suis pris la tête au début, parce que c’est le côté compétiteur qui parle. Mais aujourd’hui, j’en veux plus à moi qu’au coach car je me dis " si t’es à ton niveau tu joueras" » a conclu Payet.