L'OM doit affronter l'OL ce dimanche soir pour l'Olympico. Mais malheureusement, l'affrontement a déjà commencé avant le match. En effet, le but lyonnais a été caillassé, et Fabio Grosso notamment a été blessé. C'en est trop pour Ludovic Obraniak qui a demandé de profonds changements au niveau de la sécurité, pour ce genre de rencontre.
La Ligue 1 doit nous offrir une de ses plus belles affiches ce dimanche soir, l'Olympico entre l'OL et l'OM. Malheureusement, le spectacle est déjà un peu gâché. En effet, le car de Lyon a été caillassé à son arrivée au Vélodrome. Le coach lyonnais, Fabio Grosso, a été blessé au visage. Ce dernier avait le visage ensanglanté sur des images de Prime Video, et il a été soigné à l'infirmerie, d'où il est sorti avec un gros bandage.
Ludovic Obraniak dénonce un problème de sécurité
Invité à s'exprimer sur le sujet pour Prime Video, Ludovic Obraniak s'est montré particulièrement remonté, et l'ancien joueur du LOSC a dénoncé un problème de sécurité majeur. « Il y a un problème de sécurité générale qu’il va falloir prendre à bras le corps. Déjà un bus d’une équipe adverse dans un Olympico où vous savez qu’il y a une tension terrible. Il faut quand même créer les conditions d’un couloir où personne ne peut y accéder. Sur un jet de pierre, comment quelqu’un peut être à 20-25 mètres du bus de l’OM ? Ça ne peut pas arriver ! Il doit y avoir un protocole avec un couloir dégagé pour que les Lyonnais puissent arriver au stade sans l’appréhension d’être menacé. »
OM : L'entraîneur de l'OL agressé, le match annulé ? https://t.co/JhI0BS8oqv pic.twitter.com/aYPHNSrCej
— le10sport (@le10sport) October 29, 2023
«Les clubs ne peuvent pas s’en sortir tout seul»
Ludovic Obraniak est allé plus loin dans sa réflexion, demandant à tous les acteurs de se mobiliser, afin de changer les choses. « Les clubs ne peuvent pas s’en sortir tout seul, il faut le ministère public, les mairies, le conseil régional, il faut que tout le monde se mette autour de la table pour créer les conditions. Là, on passe des caps. C’est toujours plus, on ne s’arrête plus. »