OM : De Zerbi quitte Marseille, le changement est énorme !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le concept de « ritiro », bien connu en Italie, a fait son apparition dans le paysage du football français grâce à Roberto De Zerbi. L’OM a expérimenté ces mises au vert prolongées la saison passée, avec des effets remarquables. Pour le 10Sport.com, Salim Lamrani, auteur du livre Le football selon Roberto De Zerbi, décrypte ces décisions.

Dans le football transalpin, le « ritiro » fait partie intégrante de la culture sportive. Il s’agit de stages d’isolement, parfois durant plusieurs semaines, où les joueurs et le staff vivent ensemble à l’écart de toute distraction extérieure. Le but est clair : recréer une unité de groupe, renforcer la discipline collective et permettre aux entraîneurs d’instaurer un climat de travail propice à la concentration totale sur le jeu. Roberto De Zerbi, qui a grandi et évolué dans cet environnement, n’a pas hésité à importer ce modèle à l’OM, convaincu de son efficacité.

La grande réussite de De Zerbi

La saison dernière, l’OM y a eu recours à deux reprises : une première fois à Mallemort, après un début de saison marqué par de nombreux revers au Vélodrome, puis plus tard à Rome, dans un contexte de crise de résultats. Pour les supporters français, peu familiers de ce type de stages prolongés, le terme a d’abord surpris. Mais à mesure que les résultats s’amélioraient, il est devenu synonyme de discipline retrouvée et d’unité retrouvée.

« Aucun autre club n’a obtenu de meilleurs résultats »

Auteur du livre Le football selon Roberto de Zerbi, Salim Lamrani a évoqué les bienfaits de ces stages lors d’un entretien accordé au 10Sport.com. « Ces deux stages ont été fondamentaux. Avant Mallemort, l’OM n’avait remporté qu’un seul match à domicile. Après Mallemort, l’OM n’a concédé qu’une seule défaite au Vélodrome, contre Lens et contre le cours du jeu. Cette première mise au vert a donc été décisive. Rome a également eu une grande importance. Après une traversée du désert en termes de résultats, l’OM a réalisé le meilleur parcours de Ligue 1 sur les sept derniers matchs de championnat, avec cinq victoires, un nul et une défaite. Aucun autre club n’a obtenu de meilleurs résultats sur cette période » a-t-il lâché.

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